De nombreuses prisons et agents pénitentiaires sont l’objet ces derniers jours en France d’attaques dont l’origine reste encore mystérieuses, même si les enquêteurs commencent à avoir des pistes.
Toujours est-il que dans la nuit de dimanche à lundi, deux pavillons de Villefontaine dans le Nord-Isère ont été visés par des tirs d’armes à feu. Ces tirs ont été opérés dans un quartier où habitent des agents pénitentiaires.
Ces tirs qui ont touché deux pavillons ont été effectués aux alentours de 2 heures du matin, lundi 21 avril à Villefontaine, non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier.
Pire encore, un cocktail Molotov a été lancé sur une porte d’entrée avec des conséquences qui auraient pu être graves.
Il est probable qu’étaient visés les domiciles d’agents pénitentiaires, comme ce fut le cas dans d’autres départements.
C’est ce que confirme en tout cas le Syndicat FO Justice. Il affirme que « les agresseurs ont en réalité ciblé le domicile d’un voisin, croyant viser notre collègue ». Une attaque « par erreur » qui a touché au total deux habitations du quartier de la Noyera de Villefontaine.
Face à ces actes, le parquet national antiterroriste (le Pant) s’est saisi de l’enquête.
« Plusieurs tirs par arme à feu et jets de cocktail Molotov ont visé des pavillons dans un lotissement en Isère, où résident plusieurs agents pénitentiaires » et « des graffitis ‘DDPF’ (droits des prisonniers français, NDLR) ont été découverts sur place », a précisé dans un communiqué le parquet national antiterroriste.