On parle actuellement beaucoup de Kareen Guiock-Thuram. Pas vraiment (encore que…) parce qu’elle est l’épouse du célèbre footballeur intello Lilian Thuram (photo), mais surtout parce qu’elle est en train de faire son chemin à sa manière sur la scène Jazz de l’Hexagone.

On a notamment pu l’ouïr au dernier Festival RhinoJazz le 12 octobre 2024 à Rive-de-Gier.

Auparavant elle avait une autre casquette ou plutôt un casque : elle était journaliste présentatrice du magazine Turbo sur M6.

Ce que l’on sait moins que cette quadra titulaire d’une maîtrise de philo était présente depuis une quinzaine d’années au sein des clubs jazz de la capitale pour assouvir, son goût pour le chant en compagnie du pianiste Dominique Fillon.

C’est lui qui l’an dernier a poussé Kareen Guiock-Thuram, à effectuer une pause médiatique de neuf mois, temps de gestation pour accoucher d’un premier album sobrement intitulé ‘‘Nina’’, alignant onze reprises de l’icône Nina Simone, plus de vingt ans après sa disparition.

Ce sont les titres de ce premier album que la chanteuse délivrera vendredi 4 avril au théâtre François Ponsard en partenariat avec Jazz à Vienne.

Pour la chanteuse, Nina Simone est “ ce chemin d’inspiration qui trace une voie, une injonction à la liberté et à l’authenticité. ”

Sur la scène du théâtre à l’italienne de Vienne, Kareen Guiock-Thuram sera accompagnée d’un trio de musiciens.

-Vendredi 4 avril à 20 h 30 au théâtre François Ponsard
https://www.theatre-francois-ponsard.fr/saison/tous-publics/kareen-guiock-thuram

Le plus brésilien des jazzman Lyonnais, Zaza Desiderio à la Verrière des Cordeliers

Le deuxième concert Jazz de la semaine se déroulant à Vienne, ou plus précisément de l’autre côté du Rhône, à la Verrière des Cordeliers de Sainte-Colombe à l’initiative du Quartier Latin Jazz Club, mettra en lumière un jazzman brésilien habitant à Lyon et qui qui fait de plus en plus parler de Lyon (il a récemment occupé la scène de la Bourse du Travail à Lyon avec un orchestre symphonqiue) : Zaza Desiderio.

Depuis son arrivée en France en 2010, le batteur lyonnais a lancé finalement le premier groupe de musique brésilienne à son nom, en intégrant d’autres musiciens brésiliens dans la région, comme la chanteuse et comédienne Paula Mirhan, le bassiste et tubiste Rui Barossi, le contrebassiste et guitariste Marcel Bottaro ; mais encore le trompettiste Rubinho Antunes.

Leur ambition : partager avec le public jazz, l’affinité historique entre les chansons brésiliennes et françaises qui ont été liées par le jazz, mais aussi les musiques avec lesquels ils ont grandit dans leurs quartiers respectifs.

Après une série de concerts, le groupe entame une nouvelle étape avec des compositions inspirées de ce subtil métissage entre le jazz et la musique brésilienne qui nous a donné de si belles pages musicales.

Au programme : cette grande légèreté et suavité très brésilienne qui rimera avec créativité et évidemment l’improvisation, qui fait le sel unique du jazz.

-« Boca No Beco », dimanche 6 avril à 18 heures à la Verrière des Cordeliers (25/20 euros).
https://www.quartierlatin-jazzclub.com/