C’est une grosse surprise, tant cette société de e.commerce lyonnaise dont le centre de logistique est basé à Saint-Quentin-Fallavier dans le Nord-Isère et spécialisée dans la vente de produits électroniques semblait surfer sur une réussite ininterrompue depuis sa création. Elle était également réputée jusqu’à présent pour sa politique de ressources humaines avantageuse pour ses salariés et même en avance sur son temps, à l’instar de la mise en place de la semaine de quatre jours en 2021.

Or, dans un communiqué, les dirigeants de LDLC viennent de jeter un pavé dans la mare en annonçant toute une salve de suppressions d’emplois motivés par «  l’environnement économique actuel dégradé et dans l’attente du démarrage du prochain cycle de croissance ».

Ainsi, « deux projets de Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE), dont le principe a été approuvé par le directoire de la société Groupe LDLC, vont faire l’objet des procédures légales de consultations et de négociations auprès des instances représentatives du personnel de la société Groupe LDLC et de sa filiale, la société OLYS. »

« Ces projets portent sur des réductions respectives de 68 postes et 20 postes susceptibles d’aboutir, sous réserve de reclassements internes, à 88 licenciements pour motif économique », précise LDLC sans préciser quels services seront concernés

Au 31 janvier 2025, le Groupe LDLC employait un nombre total de 1 149 salariés.

Des licenciements à la plateforme logistique de St-Quentin-Fallavier ?

Or, une part de ces salariés travaille sur une immense plateforme logistique de 28 000 m2 basée à Saint-Quentin-Fallavier. Une plateforme logistique qui emploie 134 salariés.

Peu d’informations émanent pour l’heuresur la conséquence de ce plan sur la plateforme. Du côté syndical, on évoque la possibilité de sept licenciements.

On en saura plus lors des négociations qui vont s’ouvrir avec les syndicats.

Et les magasins ?

Les magasins LDLC présents notamment à Lyon, dans bien d’autres villes, mais aussi à Vienne et Bourgoin-Jallieu ne sont pas concernés. D’abord parce que ces magasins concourent au chiffre d’affaires du groupe, mais aussi parce qu’il s’agit pour la plupart de franchises, non possédées en direct donc par le groupe de e.commerce, en ce qui concerne en tout cas à Vienne et Bourgoin.

La direction du groupe l’assure en tout cas : « nous restons mobilisés pour accompagner chaque salarié concerné et poursuivre avec détermination nos efforts pour traverser le contexte difficile actuel et en sortir renforcés. »

Photo LDLC :plateforme logistique de St-Quentin-Fallavier