Par définition, un véhicule de collection est ancien et donc nettement plus, voire beaucoup plus polluant que les derniers véhicules immatriculés en date. Si leur accès n’est pas interdit en ZFE car ils bénéficient sur le papier d’une dérogation, il est toutefois rendu très compliqué. « Trop pour ces collectionneurs », déplore notre confrère « Auto-Moto »
Et d’expliquer que si en théorie, les véhicules de collection sont autorisés dans les ZFE, la réalité est parfois plus complexe.
Pour rouler dans une zone à faibles émissions, la voiture doit être en effet estampillée « Collection » et ne pas simplement être un vieux modèle.
Et pour cela, il faut bénéficier d’une carte grise bien précise qui mentionne « Collection ».
Sinon, dans le cas contraire, comme dans la majorité des ZFE, il existe des dérogations pour utiliser n’importe quel véhicule quelques fois dans l’année : c’est par exemple le concept « petit rouleur » mis en œuvre à Lyon pour les automobilistes Crit’Air3, en principe interdits de rouler : il faut pour ce faire s’inscrire sur le site de la Métropole
Selon Philippe Ruaux, président d’un association rassemblant des amateurs de voitures anciennes, cité par Auto-Moto, « les véhicules de collection ne représentent moins de 1% des véhicules roulants. Et un véhicule de collection ne roule en moyenne que 1 000 kilomètres par an. Donc l’incidence sur la qualité de l’air est non quantifiable, non mesurable. »
Bientôt une vignette Crit’Air « Collection » ?
La question concernant les voitures de collection et les ZFE va-t-elle enfin être définitivement bientôt résolue ? Possible.
En effet, dans les prochains mois, est évoquée la création d’une vignette Crit’air spéciale « collection » qui devrait être disponible.
Elle devrait permettre aux véhicules anciens de rouler partout en France, y compris dans les ZFE.
Cette dérogation a pour objectif « de permettre la préservation de ce patrimoine automobile »…
A suivre…
Photo Salon Epoq’Auto à Lyon.