Selon François Touret de Coucy, procureur adjoint de la République de Grenoble, « aucune hypothèse » n’est privilégiée. Pour Eric Piolle, maire de Grenoble, « un acte criminel d’une violence inoüie »
Il était aux alentours de 20 heures, mercredi 12 février, lorsqu’une grenade a été lancée par un individu dans un bar associatif de Grenoble, situé dans l’ex Village Olympique.
Le bilan est très lourd : 12 blessés.
« Une dizaine de personnes ont été prises en charge par les pompiers. Deux personnes sont en urgence absolue », a d’abord précisé François Touret de Coucy, procureur adjoint de la République de Grenoble.
« Six blessés en urgence absolue »
Un bilan encore alourdi au fil des heures, selon nos confrères du Dauphiné Libéré qui expliquaient vers 23 heures que selon la préfète de l’Isère, Catherine Séguin, c’étaient en fait six des blessés qui se trouvaient en urgence absolue.
Selon une déclaration de Christophe Barret, procureur général, l’assaillant était par ailleurs en possession d’un fusil d’assaut de type kalachnikov dont il n’aurait pas fait usage.
Les faits se sont produits vers 20 heures lorsqu’une grenade a été jetée dans un bar associatif, l’Aksehir, de la rue Claude-Kogan, dans le quartier Villeneuve par un individu qui apparemment était seul.
Au moment de l’explosion, plusieurs personnes se trouvaient dans le bar, qui accueille chaque soir de nombreux habitués.
Pour l’heure, « aucune hypothèse » n’est privilégiée, mais « l’attentat terroriste pur et simple » est « a priori écarté », a expliqué François Touret de Coucy.
Près de 80 pompiers ont été déployés sur les lieux, la division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS de Grenoble) a été saisie pour mener les premières investigations.
.