Assurément la sécurité et notamment le développement du narcotrafic constitueront un des thèmes majeurs la la campagne des élections municipales de 2026 à Vienne.
Ainsi, la réponse plutôt vive, au communiqué évoquant les opérations de police lancées cette semaine pour juguler le narcotrafic dans certains quartiers de Vienne (lire ICI) au conseiller d’opposition Erwann Binet (Vienne Citoyenne-, émanant de Thierry Kovacs, maire de Vienne n’a pas tardé.
« Ce matin, M. Binet a adressé un communiqué de presse, que certains médias ont diffusé, au sujet des opérations menées ces derniers jours par la Police nationale, conjointement avec notre police municipale et les services de la Ville », explique en propos liminaires Thierry Kovacs.
Et ce, avant d’ajouter : « cependant, l’opération de grande ampleur menée par ces services de sécurité n’est toujours pas terminée. Il est donc irresponsable de communiquer à ce sujet alors que le travail est en cours et que les différents services de police sont encore pleinement mobilisés sur plusieurs actions dans la ville. »
Le maire de Vienne met également en cause les statistiques données par Erwann Binet : « de plus, M. Binet avance des chiffres sur la délinquance de Vienne à chaque fois différents dans ses différentes communications, et qui ne correspondent pas aux données officielles fournies par le commissariat de police de Vienne se livrant ainsi à une désinformation à des fins bassement politiciennes. »
Et de conclure : « M. Binet parle depuis peu, sans discontinuer, de sécurité, alors qu’il a déjà œuvré au sein de la Ville de Vienne dans les années 90 en tant que proche collaborateur d’un ancien député-maire sous lequel Vienne était classée comme la 6e ville moyenne la moins sûre de France.
Enfin, n’oublions pas que le parti de M. Binet s’allie à une gauche qui qualifie les policiers d’« assassins » et se range du côté des délinquants plutôt que de soutenir nos forces de l’ordre, qui nous protègent au quotidien.
Notre sécurité exige des actes plutôt que des déclarations intempestives, surtout lorsque celles-ci risquent de mettre en danger les agents mobilisés sur ces opérations. »
A suivre ?