Il n’y aura bientôt plus trois, mais quatre grandes cuvées stars de Côte-Rôtie de la Maison Guigal à Ampuis. La Mouline, la Landonne et la Turque seront complétées en février 2026 par « La Reynarde », du nom du plus fameux ruisseau des coteaux escarpés d’Ampuis, car c’est lui qui sépare les Côtes-Blondes des Côtes-Brunes.

Les dégustateurs qui se sont pressés pendant quatre jours au Marché aux vins d’Ampuis le week-end dernier ne l’ont pas trouvée au stand fort couru de la Maison Guigal.

Elle ne sera en effet que commercialisée en février 2026.

Aux côtés des mythiques Landonne, Turque et Mouline auxquelles Robert Parker avait donné des notes stratosphériques on va voir apparaître « La Reynarde ».

Ce sera la 4ème  cuvée star de la maison Guigal.

Cette nouvelle venue tire son nom du ruisseau « Le Reynard » qui sépare les célèbres Côte Blonde et Côte Brune.

Cette Reynarde est issue du respect de la tradition dans la plus célèbre famille de viticulteurs ampuisaits.

Il faut savoir que dans la famille Guigal, à chaque génération, il y a nouvelle côte-rôtie star.

Ainsi, La Reynarde marque la 4ème génération et la naissance de Charles et Etienne, jumeaux d’Ève et Philippe Guigal nés en 2010.

À cette date, la famille a procédé au choix d’un coteau en friche, donc au niveau de ce lieu-dit. Elle a commencé à le défricher, puis élevé des chaillées, en l’occurrence des terrasses.

Il a ensuite fallu attendre les autorisations administratives pour y planter de la vigne. C’est en 2015 que le feu vert a été donné.

Chaque année pendant quatre ans, et comme la loi, l’oblige, la Maison Guigal a été habilitée à planter un quart du 1,5 hectare de ce terroir.

Depuis fin 2018, la parcelle est donc totalement plantée.

Sachant que la vinification de cette vigne vendangée complètement pour le millésime 2022 se fait, comme pour les trois autres cuvées stars, avec 40 mois en fûts de chêne, le délai et la date de février 2026 s’expliquent donc.

Notre confrère « Terre de vins » qui a pu déguster le millésime 2020 du « vin qui n’existe pas », décrit le nectar en gestation, non encore commercialisé : «  un nez puissant et intense, très aromatique sur les fruits noirs, des notes de bois brûlé, de torréfaction, moka et cacao, une bouche riche et charnue, sur des tanins serrés, mais avec de la fraîcheur. » Fermez le ban !