Lors du dernier conseil communautaire de l’année, une délibération a apporté à la séance un peu de farniente et de ciel bleu en cette période de frimas. Elle concernait la Base de loisirs de Condrieu actuellement gérée par la société Wam Park dans le cadre d’une délégation de service public.

Les élus ont estimé que cette société « respectait ses engagements et répondait aux attentes des élus ».

« Cette offre répond à l’ensemble des attentes de la collectivité et où ce soumissionnaire est le mieux classé au regard des critères de choix retenus et mentionnés dans le règlement de la consultation » a ainsi expliqué Christian Borel, conseiller délégué de Vienne Condrieu Agglomération chargé du tourisme, le rapporteur de cette délibération.

Pour une durée de trois ans

Les élus ont ainsi voté à l’unanimité pour « retenir l’entreprise Wam Park Lyon Condrieu, sur la base de son offre négociée comme concessionnaire du service public pour l’exploitation de la base de loisirs de Condrieu, pour une durée de trois ans à compter du 1er janvier 2025. »

Wam Park devra donc respecter les mêmes obligations qu’auparavant : l’exploitation de toutes les activités de loisirs nautiques et terrestres : baignade (surveillée en haute saison), gestion des accès (piéton, parkings), waterjump, jeux aquatiques gonflables, téléskis (petit et grand), jeux extérieurs, snack ; la sécurité des usagers sur le site, notamment la baignade surveillée (surveillance et premiers secours) par les personnels et agents de prévention formés à ces tâches , ainsi que la gestion des crises et dépannage d’urgence…
Et bien sûr, après quelques épisodes passées de pollutions aux cyanobactéries, « le contrôle et le respect des normes sanitaires ».

Redevance : 90 000 euros attendus

Au passage, la communauté d’agglomération en a profité pour augmenter la redevance dont devra s’acquitter Wam Park à l’Agglo qui a été nettement revalorisée.

Ainsi la nouvelle redevance comprendra une part fixe annuelle de 60 000 euros HT et une part variable correspondant à 3 % du chiffre d’affaires.

Il est également précisé dans le contrat que « les impacts financiers concernant les interdictions de baignade seront portés par le concessionnaire ».

Au global, la redevance annuelle attendue s’affiche à 90 000 euros environ, entre 55 000 euros actuellement, soit une hausse notable.

Toujours bon pour les finances communautaires en cette période de disette budgétaire…