Dans un communiqué publié hier mardi soir 8 octobre sur le réseau social X, le groupe parlementaire La France insoumise-Nouveau Front populaire annonce qu’en raison de « faits graves à caractère sexuel pouvant relever d’infractions pénales, antérieurs à son élection reprochés au député Hugo Prevost », ce dernier a été exclu du groupe mardi 8 octobre.
Le communiqué évoque une saisine du groupe parlementaire motivée par « la gravité des faits reprochés et leur caractère systémique », sans en dire davantage.
Hugo Prevost avait été élu en juillet dans la 1re circonscription de l’Isère (Grenoble Est, Allevard,Domène, etc.) où il a battu l’ancien ministre de la santé macroniste Olivier Véran.
Agé de 25 ans, Hugo Prevost est également le cofondateur du syndicat L’Union étudiante, qui dénonce aussi des faits « pénalement répréhensibles ».
Cette même Union étudiante, qu’Hugo Prévost a cofondée, rapporte de son côté dans un long communiqué avoir recueilli des « témoignages » faisant état de « faits de harcèlement moral et sexuel, de schémas de prédation, de faits graves pénalement répréhensibles à caractère sexuel ».
Ces faits « s’étalent sur une période de 2020 à 2024 et se seraient poursuivis après le départ d’Hugo Prevost de l’équipe nationale (…) en mars », ajoute l’organisation étudiante qui dénonce « une volonté de contrôle sexuel et politique des femmes ». L’organisation ajoute que « la majorité des faits (…) étaient connus de certains depuis plusieurs mois voire plusieurs années ». Elle demande que « justice soit faite » et exhorte le député à « démissionner de son mandat ».
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