Il a été beaucoup question mardi 24 septembre, lors du conseil communautaire de Vienne Condrieu Agglomération, de la base de loisirs nautiques de Condrieu dont la gestion a été dévolue dans le cadre d’une délégation de service public à la société Wam Park Lyon-Condrieu.
Avec la fusion des deux communautés d’agglomération, celle du Pays Viennois et celle de Condrieu, la nouvelle entité a en effet reçu en dot ce parc de loisirs aquatiques.
Or, le concernant l’inquiétude monte chez les élus. Une nouvelle fois, les cyanobactérie, nocives pour l’homme, ont cet été, empêché les baignades. Mais pas seulement quelques jours, comme lors des années précédentes (5 jours par exemple, en 2023), mais cet été, 23 jours ! « C’est un vrai sujet d’inquiétude », reconnut Thierry Kovacs.
Ce qui interroge les élus sur l’avenir de ce site, amenant le président de Vienne Condrieu Agglomération, notamment questionné par le conseiller d’opposition Erwann Binet, à faire le point de la situation de ce site de loisirs très couru, avec les élus communautaires.
D’abord dans le cadre de la délégation de service public, Wam Park est assuré de gérer encore les lieux au cours des deux prochaines années.
C’est ainsi-objet d’une des deux délibérations- que l’Agglo a voté une subvention de 77 000 euros pour permettre à Wam Park d’équilibrer ses comptes et d’être bénéficiaire. Dans la convention, l’Agglo s’engage en effet, sous forme de remboursements d’emprunts, à compenser les contraintes qu’elle impose à Wam Park, le fonctionnement de la base nautique demandant d’autre part « des investissements qui ne peuvent pas être financés sans augmentation excessive des tarifs. ».
Pour l’heure, expliqua Thierry Kovacs, « nous sommes en train de chiffrer avec la Compagnie Nationale du Rhône les moyens de lutte contre les cyanobactéries ».
De cette étude et de la situation telle qu’elle se présentera au cours des deux années à venir, sera prise in fine une décision.
« Soit on conservera le site en base de loisirs, soit on le renaturera », conclut Thierry Kovacs. Il s’agirait alors de le rendre à nouveau sauvage…
A suivre.