Il suffisait de voir les dizaines et les dizaines de poussettes alignées côte à côte à l’entrée du théâtre antique pour confirmer que le spectacle organisé dans le cadre de la Fête Historique de Vienne attire un public essentiellement familial. Normal, les enfants dont beaucoup adorent l’imaginaire secrété par le Moyen-Age avec ses chevaliers rutilants, ses princes et princesses, ses tournois, ses joutes….
Et là on peut dire qu’ils ont été servis, le spectacle intitulé « Géovie, la légende de l’épée magique » jouait sur tout les ressorts de cet imaginaire avec force moyens : six cavaliers revêtus de leurs heaumes et de leurs armures, le chevalier félon évidemment revêtu de noir avec sa monture enflammée, ses tournois spectaculaires, ses cascades et son déroulement propre à enflammer l’imagination.
Un spectacle très différent de l’année dernière et qui a rencontré le succès en attirant un public de près de 9 000 personnes recensées au cours de trois séances programmées au cours du week-end.
La pluie qui est tombée en faible quantité à la mi-journée, dimanche, n’a eu que très peu d’impact, ce qui a permis au public de déambuler tout au long de la journée entre le manège pirate et ses galériens pour le faire tourner, sa cage à écureuil à propulsion humaine, le village d’artisans, la ferme traditionnelle, les jeux d’adresse en bois et bien évidemment les voyages en calèches, très sollicitées, etc.
Seul bémol : le petit festival de musique ancienne organisé dans la très jolie cours Renaissance au n° 85 de la rue Marchande qui proposait des formations musicales venues de la région et de tout la France tout au long des deux jours de la Fête Historique, sans doute trop discrètement annoncé, n’a pas eu le succès que les organisateurs pouvaient escompter.
Mais au final, grâce à des conditions climatiques globalement favorables, avec ses animations renouvelées cette année et des troupes en plus grand nombre, cette douzième édition de la Fête Historique a su renouveler le succès constaté ces dernières années. La rançon du succès est là et ce n’est pas le plus simple à mettre en œuvre : un renouvellement permanent…