Non, après l’extra-night du mardi 16 juillet dans le cadre de Jazz à Vienne, les gradins du théâtre antique de Vienne ne resteront pas vides longtemps. Hors Jazz à Vienne, il reste encore six concerts destinés à se dérouler dans l’amphithéâtre gallo-romain. Et preuve de l’attraction de la scène viennoise : sur ces six concerts, trois affichent déjà complet ; et ce pour avoir atteint la jauge maximum, 7 500 spectateurs.

Le prochain artiste du premier de ces six concerts à venir se présentera seul sur la scène, le 18 juillet prochain : l’Italien Ludovico Einaudi.

Il sera présent pour la deuxième fois sur la scène du théâtre antique : il s’était déjà produit à Vienne en 2019, déjà avec le même succès.

Pourtant, il est rare que des compositeurs de musique de film deviennent des stars. Ils restent en général dans l’ombre. Or, ce n’est pas le cas de Ludovico Einaudi, pour preuve, ce théâtre antique qui sera archi-bondé le 18 juillet.

Sa musique est en effet universelle, ce qui explique son succès.

Elle se révèle séduisante, élégante, et souvent introspective. Elle émeut autant qu’elle captive.

Ce n’est donc pas un hasard si ses compositions attirent les cinéastes du monde entier.

Depuis le carton français du film « Intouchables » d’Olivier Nakache et d’Eric Toledano et du magnifique « Mommy » de Xavier Dolan, les épopées mélodiques de Ludovico Einaudi savent produire une foule d’émotions, de la plus mélancolique (Les Intouchables) à la plus exaltée (Mommy).

Le pianiste a aussi composé la musique de l’oscarisé Nomadland ; voire encore de « The Father ».

Il jouera notamment sur la scène viennoise les titres de son dernier album rassemblant, cette fois, la musique du film Underwater (2022) dans lequel il réalise approche plus fraîche et plus immédiate de sa musique, en face à face avec son piano et les 7 500 personnes qui auront pris place sur les gradins.