Sauf si vous êtes détenteur d’un pass 7 soirées ou d’un pass intégral, pas la peine de vous précipiter : le concert de ce soir vendredi 5 juillet se jouera à guichets fermés.

C’est bien sûr Caravan Palace qui est à l’origine de cet engouement, même si en première partie l’une des formations les plus reconnues en matière de musique klezmer, un genre musical peu représenté jusqu’à présent à Jazz à Vienne, risque aussi de vous donner une furieuse envie de bouger vos jambes.

Le succès de Caravan Palace qui arrivera sur scène aux alentours de 22 h 15, tient à la joie que cette formation sait susciter autour d’elle avec son son festif et lumineux, synthétisant en un cocktail contagieux  de beats electro, de guitare manouche, de groove et de swing.

Caravane Palace rassemble autour du jazz et des musiques électroniques deux des styles les plus populaires. En jetant à leur façon un pont entre deux mondes qui avaient tout pour s’entendre et gagner le cœur des foules, et à force de tubes en or massif, sophistiqués mais accessibles, le phénomène, d’abord national, devient mondial.

Si la voix protéiforme de Zoé Colotis a permis au groupe d’intégrer de plus en plus la pop, le rock ou la soul à leur musique, le groupe n’en est pas moins un vrai groupe de scène. Après cinq ans d’attente, Caravan Palace s’apprête à publier un nouvel opus, et il n’y a pas meilleure occasion que ce concert pour (re)découvrir l’electro vintage d’un sextet qui promet de faire du théâtre antique ce soir le plus grand dancefloor de France.

Line-up : Sonia Fernandez Velasco (chant) ; Lucas Saint-Cricq (saxophone) ; Martin Berlugue (trombone) ; Arnaud De Bosredon (guitare) ; Romain Théret (claviers) ; Charles Delaporte (contrebasse, synthétiseur).


En première partie, à partir de 20 h 30, on verra l’apparition sur la scène du théâtre antique d’une musique que l’on a peu entendu à Jazz à Vienne : la musique klezmer, du nom de la tradition développée par les groupes itinérants de musiciens juifs d’Europe de l’Est, se produisant à l’occasion des mariages et autres occasions communautaires et festives.

Introduite aux États-Unis par les immigrants juifs au début du XXe siècle, cette tradition en partie délaissée fit l’objet dans les années 1970 d’un puissant mouvement de renaissance. Krakauer est de ceux qui se sont ainsi ressaisis de leur « héritage » culturel, mais ce chemin de réappropriation fut pour lui tardif et sinueux.

Postmoderne, Krakauer l’est sans doute au sens où il combine son retour en arrière à une imagination sans bornes, le tout agrémenté d’une forte exigence instrumentale nourrie d’humour et de fête. Sa figure tutélaire, plutôt que Benny Goodman , est sans conteste Sidney Bechet auquel il a rendu hommage dès son second CD, Klezmer, NY (label Tzadik) : Klezmer À La Bechet. Avec lui chaque concert est comme une fête autour d’une incroyable énergie corporelle, de l’improvisation vocale comme instrumentale, et d’une gaieté incompressible.

Vous l’avez compris, la joie régnera sur tous les gradins archi-bondés du théâtre antique de Vienne ce soir…

(Avec Paul Gonnet)

Demandez le programme !

Scène de Cybèle

12h30 | Lon’s Home
16h | Stracho Temelkovski Trio
19h15 | Ydivide
22h | Jam session du stage JazzUp

Kiosque de Cybèle

20h30 | Jam session du stage JazzUp
23h15 & 01h | Brice

Jazz for Kids

16h à 19h30 | Vienne en dessins : Espace Jazz for Kids, Cybèle

Jazz ô musée

Musée gallo-romain de Saint-Romain-en-gal : à 17h | Visite libre / à 18h30 : Oriane Lacaille Trio

Lettres sur cour

Cour de la MJC
9h20, 10h15, 14h05, 15h10 | Les contes sous l’arbre, avec Olivier Ponsot, conteur
17h | Respire, avec Marielle Mace

Caravan Jazz

19h | Radio Tutti Extra Bal! à Eyzin-Pinet

Le Club

00h | Jazzbois