Décidément, le privé est en train de prendre le relais des très importants investissements publics réalisés ces dernières années en Vallée de Gère à Vienne, l’ancienne vallée textile de la ville, truffée de friches industrielles. Or, celles-ci sont peu à peu peu transformées en logements. Après le projet de transformation de l’usine Béal en appartements, non loin de là c’est l’ancienne usine JMA où 37 logements devraient voir prochainement le jour.
On a ainsi appris mardi 25 juin en conseil communautaire de Vienne Condrieu Agglomération que l’ancienne usine JMA, accueillant d’abord du textile,, puis une entreprise de placage bois installée au n° 64 de la rue Victor Faugier, allait être transformée en 37 logements.
Une opération facilitée par une convention de « Projet Urbain Partenarial » prévoyant la prise en charge financière de tout ou partie d’équipements publics induits par ce projet par le promoteur et votée par les élus communautaires.
Ainsi, le constructeur s’engage à participer au coût de conteneurs enterrés proches.
Il s’agit plus précisément de quatre conteneurs enterrés ordures ménagères, mais aussi de trois collectes sélectives, ainsi que d’un autre de verre, situés non loin du futur immeuble d’habitations, en deux points de la place Louis Revol.
« Un joli projet », pour Thierry Kovacs, président de Vienne Condrieu Agglomération.
Le coût total des dépenses de réalisation de ces équipements publics est de l’ordre de 300 000 euros.
Au sein de l’ancienne usine Béal, aussi…
Ce projet d’immeuble fait suite à un autre projet de construction similaire dans une autre ancienne usine, en l’occurrence celle de Béal située elle aussi en Vallée de Gère située non loin de là, qui devrait être elle aussi transformée en immeuble d’habitations.
C’est ce que l’on avait appris lors de l’inauguration le vendredi 17 novembre dernier, en présence de près de deux cents invités de la très grande et nouvelle usine Béal à Pont-Evêque, libérant donc les locaux de son usine historique de la Vallée de Gére.
C’est ce qu’avait confirmé Frédéric Béal, directeur général du leader mondial de la corde d’alpinisme qui expliquait alors être en négociation avec un promoteur pour installer des logements dans cette ancienne usine.
Un promoteur qu’il ne citait pas encore dans la mesure où si l’accord était signé, des « des clauses suspensives » existaient alors.
La transformation de cette usine en logements nécessite en effet un changement de PLU (Plan Local d’Urbanisme), une démarche vue d’une manière positive par la municipalité viennoise, assurait-t-il ; sans être contredit…
Le plan de l’opération au sein de l’usine JMA, et l’emplacement des conteneurs enterrés