Décidément, le désir de fête malgré une ambiance nationale décrite comme morose, a été le plus fort !
Rarement une Fête de la Musique à Vienne a tant attiré. A minuit, il y avait encore un monde fou dans les rues, tandis que quelques orchestres jouaient devant des publics encore très denses.
Il est vrai que vers 19 heures, un orage et des trombes d’eau qui se déversaient sur la ville laissaient augurer le pire avec une Fête de la Musique prête à tomber à l’eau avec un centre-ville subitement déserté.
Mais Jupiter n’en a pas voulu ainsi. Vers 20 heures, il cessait de tourmenter les humains et la foule s’est vite densifiée autour des sept scènes installée dans le centre historique et aussi celles, nombreuses, improvisées. Un public qui n’a pas cessé de croître au fil des heures.
Un public désireux aussi de participer physiquement : de chanter avec les musiciens, mais aussi de danser, car on a beaucoup dansé hier soir, à Vienne exprimant un désir de s’abstraire d’un quotidien pas toujours festif…
S’il est un lieu qui de toute façon ne risquait pas la pluie, c’est le nouveau Club Saint-Georges situé sous la Poste Principale du cours Brillier qui a organisé à cette occasion pour la première fois un concert en deux sets, à 17 et 18 heures, en avant premières en quelque sorte de la Fête de la musique. L’occasion aussi pour beaucoup de découvrir ce nouveau lieu de concert situé en plein centre de Vienne.
L’occasion aussi pour Roger Boghossian et son équipe de musiciens qui ont donné vie à ce nouveau lieu de jazz, de proposer un rendez-vous pour la véritable ouverture au public, le 15 septembre prochain…