Il est vrai que nous sommes mercredi, en l’occurrence le 20 mars, 1er jour du Printemps… et que ce n’était pas le jour de la plus grande affluence sur l’A 7, ce matin entre 7 h 30 et 9 h 30, date et heures choisie pour la mise en place pour la première fois d’une voie de covoiturage entre l’échangeur de Ternay et celui de Feyzin sur cet autoroute qui draine en moyenne 100 000 véhicules par jour.
Rappelons que seuls sont autorisés sur cette voie de gauche, le long de la glissière centrale, les véhicules légers, dont motos, transportant au moins deux occupants, les véhicules à très faibles émissions (crit’air 0), les véhicules de transport en commun et les taxis.
A titre d’exemple, un conducteur de voiture avec un enfant à l’arrière de son véhicule, un fourgon avec deux personnes, une moto avec un pilote et son passager peuvent l’emprunter, mais donc pas si vous êtes seul à bord de votre véhicule ou fourgon. C’est le principe d’une voie de covoiturage.
Il n’y a donc pas eu de problème majeur ce matin avec la mise en place de ce nouveau dispositif contraignant.
Deux remarques néanmoins s’imposent : il n’y a pas (encore) de contrôle, si ce n’est celui des opérateurs du centre de supervision du PC autoroutier de Genas, mais pas encore de radars thermiques susceptibles de vérifier si vous être deux ou plusieurs à bord de votre véhicule. Ce sera pour plus tard.
Quant aux 50 km/h, désormais imposés, inutile de dire qu’ils ne sont absolument pas respectés, malgré les panneaux désormais installés le long de la voie concernée.
Il est vrai que passer d’un jour à l’autre de 110 à 50 km/h s’avère quelque peu brutal…