Un nouveau matricide en Isère après celui de Chateauvilain ?
Cette fois c’est un adulte qui est soupçonné d’avoir tué sa mère, une septuagénaire de Pont-Evêque, près de Vienne. Il a été mis en examen pour meurtre sur ascendant après être arrêté dix jours après la découverte du corps. Il avait déjà été condamné pour des violences sur celle-ci.
Des ecchymoses découvertes pendant la toilette mortuaire d’une septuagénaire qui demeurait au Plan des Aures à Pont-Evêque, ont éveillé les soupçons.
La mort de cette femme handicapée, se déplaçant en fauteuil roulant, remonte au jeudi 30 novembre, raconte notre confrère le Dauphiné Libéré.
A la vue des ecchymoses, les pompes funèbres préviennent la mairie qui, en connaissant les antécédents du fils, déjà condamné pour violences envers sa mère, alerte Audrey Quey, la procureure de la République de Vienne qui alors ordonne une autopsie.
Or, celle-ci illustre « la probable intervention d’un tiers dans le décès. »
D’où l’arrestation du fils, âgé de 31 ans, condamné à plusieurs reprises pour des violences commises sur sa mère ; selon une expertise psychiatrique antérieure, il serait atteint de schizophrénie.
Recherché sitôt les résultats de l’autopsie, le fils a pu être interpellé dix jours après le meurtre sur ce même quartier du Plan des Aures qu’il n’avait en fait pas quitté.
Placé en garde à vue, il a été déféré au pôle criminel de Grenoble et mis en examen « pour meurtre sur ascendant ». Et écroué.
Sans la vigilance des pompes funèbres, ce crime aurait pu rester impuni.