Elle est en cours. La distribution effectués par les conseillers municipaux eux-mêmes a démarré le 16 mai.
Jusqu’au 26 mai, les locaux scolaires et périscolaires de Vienne vont être progressivement dotés de détecteurs de CO2.
« Il s’agit de sensibiliser les utilisateurs sur les pratiques d’aération des locaux « , explique Thierry Kovacs, maire de Vienne.
L’objectif poursuivi est d’amener à la prise de conscience que, au même titre que les habitudes alimentaires ou le mode de vie, la qualité de l’air intérieur joue un rôle non négligeable sur la santé des personnes.
Qui plus est, sur les enfants qui y sont particulièrement sensibles parce qu’ils respirent un plus grand volume d’air que l’adulte, comparativement à leur poids et que leurs systèmes nerveux et respiratoire ne sont pas encore matures. ».
Le mode d’emploi de ces capteurs est très simple : la concentration de C02 est indiquée en ppm (partie par million) sur l’écran. Lorsque le seuil de 1 500 ppm est dépassé, il est impératif d’aérer.
« Cet outil permet d’alerter les occupants et de sensibiliser à ventiler régulièrement les espaces. Il peut aussi servir de support pédagogique auprès des élèves » ajoute Thierry Kovacs.
50 détecteurs ont ainsi été acquis par la Ville de Vienne pour être installés sur les différents sites.
Un diagnostic réalisé par l’Apave
Cette distribution fait suite à des diagnostics réalisés l’année dernière dans les écoles de Vienne et menés par le cabinet spécialisé Apave pendant les périodes estivales (juin-juillet 2022) et hivernales (décembre-janvier 2022).
Il s’agissait cette fois de rechercher des substances comme le formadéhyde (émis par les matériaux de construction ou le mobilier) ; le benzène (combustion de gaz d’échappement) ; le dioxyde de carbone ; voire encore le tétrachloroéthylène (produits utilisés pour le nettoyage à sec).
Lors de cet diagnostics, les moyens d’aération des 21 sites scolaires et périscolaires de Vienne ont été contrôlés. « Ils sont en bon état de fonctionnement ; mais sur certains sites, l’accessibilité doit être améliorée : c’est le cas à Ferdinand-Buisson, Nicolas-Chorier, Paul Bert, Célestes et Républlique », signalele premier rmagistrat viennois.
Enfin pour que cette notion de la qualité de l’air se diffuse bien, un guide pratique sur le sujet a également été distribué aux personnels.
En cas de nouvelle pandémie, on sera fin prêts dans les écoles de Vienne !
Photo-Thierry Kovacs entouré par ses deux adjoints chargés du dossier, Jacques Boyer (santé) et Levon Sakounts (vie scolaire).