Enfin ! Sur le front du Covid-19, toutes les courbes tendent enfin à piquer (lentement) du nez en Isère. Mieux vaudrait parler d’Omicron car le variant, présent au sein de 99,1 % des tests réalisés dans le département a désormais complétement éliminé son concurrent Delta.
Le taux d’incidence (nombre de personnes infectées pour 100 000 habitants) qui était monté en Isère jusqu’à plus de 4 200 a repassé la barre des 4 000 à la baisse ( 3 951 hier très précisément )
On sait qu’Omicron s’il est beaucoup plus contagieux est aussi moins dangereux.
On en a la preuve dans l’Hexagone puisque depuis plus d’une dizaine de jours, le nombre de patients en réanimation diminue lentement, de 2, 3 voire 4 % selon les jours. Et ce, alors même que le taux d’incidence était et reste encore très élevé.
En ce qui concerne le département de l’Isère, ils étaient 75 en réanimation il y a une semaine, ils étaient hier 69.
Cette baisse progressive des patients en “réa” provoque une diminution bienvenue de la pression hospitalière qui , bien qu’encore très forte, passe désormais sous la barre des 100 %, précisément 93 % ( au-delà de 100 %, les patients Covid19 occupent plus de lits de réanimation qu’il n’y en avait avant l’épidémie). Là encore une diminution, donc.
Le pic semble atteint désormais
Tout laisse donc à penser que le pic est atteint. Et que la situation va peu à peu s’éclaircir alors que la semaine dernière l’Isère, mais aussi plusieurs départements d’Auvergne-Rhône-Alpes dont le Rhône et l’Ain, figuraient parmi les départements les plus contaminés de France.
D’aucuns se demandaient si le premier desserrement des contraintes sanitaires annoncées par le 1er ministre Jean Castex d’ici quelques jours n’arrivait pas trop tôt.
1er assouplissement des contraintes d’ici quelques jours
Rappelons en l’occurrence que le 2 février sera marqué par la suppression des jauges à l’extérieur, comme à l’intérieur, dans les stades donc, comme dans les salles de spectacle ; le fait que le masque ne sera plus exigé à l’extérieur. Le télétravail ne sera enfin plus obligatoire, même s’il restera “conseillé”.
Il semble donc bien que la pandémie soit en Isère en phase avec cet allégement qui va commencer à donner de vraies perspectives.
Rappelons enfin que le 2ème desserrement des contraintes sanitaires, le 16 février, aux premiers jours des vacances scolaires, verra la fin de l’obligation de consommer assis dans les bars, restaurants et autres ERP (Etablissements Rassemblant du Public). Enfin, les discothèques pourront réouvrir.
Il ne restera plus donc essentiellement comme moyen de lutte anti-covid que les masques à l’intérieur et le pass vaccinal, le pilier de la stratégie gouvernementale qui, lui, pourrait bien perdurer plusieurs mois encore…