Comme par ailleurs en France sur la plupart des territoires, la flambée épidémique que l’on a pu constater au mois de juillet en Isère laisse place à une décélération. Bref, la croissance de l’épidémie tend à ralentir.
Au niveau national, dans son dernier point hebdomadaire, Santé Publique France note une baisse du taux de reproduction du virus (une personne infectée contamine en moyenne 1,11 autre personne, contre plus de 2 fin juillet) et une augmentation modérée du taux d’incidence (245 contre 226 la semaine précédente).
Mais l’agence nationale souligne également que la circulation du coronavirus reste « intense », avec plus de 22 000 cas quotidiens en moyenne la semaine passée.
En Isère, le taux d’incidence est inférieur à la moyenne nationale : 207.
Toujours en Isère, aujourd’hui, alors que 66 % des habitants ont reçu au moins une dose de vaccin, on compte en moyenne 374 nouveaux cas de patients contaminés chaque jour.
Sur ce chiffre, 157 personnes sont actuellement hospitalisées et 24 en réanimation. Et la plupart des jours, par bonheur, aucun décès.
A titre de comparaison, il y avait 110 personnes hospitalisées le 2 août et 65, le 25 juillet.
En ce qui concerne les personnes en réanimation, on comptait 13 patients en réanimation le 2 août et 6 le 25 juillet.
Reste que, entre le variant Delta qui touche 96 % des personnes contaminées dans le département, le pass sanitaire et les vaccinations, l’évolution de l’épidémie reste encore difficile à prévoir.
Bref, malgré cette évolution que l’on voudrait croire favorable, la dynamique de l’épidémie reste incertaine : sa progression semble ralentir, mais la courbe des nouveaux cas d’Isérois contaminés ne s’inverse pas encore.