Une bonne nouvelle, toute relative, hier est tombée de la bouche d’Olivier Véran, ministre de la Santé. Il a expliqué que seul le Rhône dans la région Auvergne-Rhône-Alpes était reconfiné, pas l’Isère.
A l’instar de de vingt-trois autres département, l’Isère passe en revanche en « vigilance renforcée ». Serait-ce reculer pour mieux sauter ? La semaine prochaine ? Possible.
En tout cas, la taux d’incidence, l’un des importants critères pris en compte (nombre de cas de personnes touchées par le Covid-19 pour 100 000 habitants) est actuellement de 264 en Isère, contre plus de 400 dans le Rhône ; tandis que le taux d’occupation des hôpitaux y est de 85 %.
En revanche vu la proximité avec le Rhône, ce même taux d’incidence serait nettement plus élevé dans le Nord-Isère.
Pour l’heure, pas de fortes conséquences de cette «vigilance renforcée », sinon sans un renforcement des contrôles.
« Cela veut dire que des moyens supplémentaires en termes de tester, alerter, protéger sont désormais mis en œuvre », a précisé Olivier Véran.
Des mesures de tests supplémentaires peuvent donc être prises, tout comme un suivi renforcé de l’isolement des cas positifs.
On devrait en savoir plus aujourd’hui.
Une certitude : ce sont des départements où la dynamique de l’épidémie s’avère forte.
Et si, comme ce fut le cas pour le Rhône, « les indicateurs se dégradent, les départements en vigilance renforcée pourront être soumis à des contraintes supplémentaires », dixit le ministère. Et donc passer au confinement comme le Rhône. Dans ce cas, plusieurs départements de la région accompagneraient l’Isère, comme on peut le voir sur la carte ci-dessus.
Il va donc falloir bien observer les différents paramètres de l’épidémie cette semaine en Isère…