En compagnie de Maryline Silvestre, adjointe au développement durable et de Théo Groleas, Thierry Kovacs, maire de Vienne a planté vendredi un frêne rue des Frères Lumière dans le quartier de Malissol à Vienne. Un frêne qui sera vite rejoint par d’autres arbres, non seulement à Malissol, mais dans toute la ville.
Cette plantation était en effet l’occasion pour le premier magistrat viennois de faire un point d’étape sur le « Plan 1 000 arbres » qui figurait dans son programme électoral lors du dernier scrutin.
« Lors du premier mandat, nous nous étions engagés à remplacer chaque arbre coupé, notamment pour vieillesse ou maladie en en plantant deux nouveaux. Nous poursuivons cette politique, mais nous y avons rajouté cette fois ce Plan 1 000 arbres qui concerne tous les quartiers de Vienne ».
Ainsi dans le cadre de l’opéraiton « un arbre coupé, deux arbres plantés », 272 arbres ont été abattus à Vienne, mais 571 replantés depuis 2014 dont 35 dans le centre-ville, 192 à Estressin, 129 à l’Isle ou encore 153 à Malissol…
Ce Plan « mille arbres » qui a donc déjà débuté va permettre d’augmenter de 25 %, le nombre d’arbres urbains que compte Vienne. Le service Espaces verts de la Ville a en effet fait le calcul : Vienne compte à ce jour très précisément… 4 070 arbres sur son territoire urbanisé. Un patrimoine arboré qui représente 22 % de la superficie de la ville, contre une moyenne nationale de 18 % dans les villes moyennes comme Vienne.
Pourquoi ce Plan « 1 000 arbres » dont est chargé le conseiller municipal délégué, Théo Groléas ?
« Parce ce que cela nous permet de capturer de manière plus importante les émissions de CO2, d’améliorer le cadre de vie ; mais encore, avec la multiplication des canicules, de lutter contre les îlots de chaleur : les arbres jouent un rôle important dans la régulation de la température : ils « transpirent », ce qui crée de l’humidité et permet d’assurer une climatisation naturelle », détaille Thierry Kovacs.
Un tel Plan a évidemment un coût. Sachant par exemple qu’un frêne, telle que celui qui a été planté vendredi à Malissol représente un investissement de 500 euros, ils en coûtera, en fonction de la diversité des nombreuses essences choisies (75 genres d’arbres qui devront résister au changement climatique ), entre 500 000 et 1,5 million d’euros à la Ville.
Reste qu’à côté de la Plan « 1000 arbres », Vienne-si l’on rajoute les zones boisées dues à sa topographie et à ses collines et notamment à la forêt de Malissol-bénéficie au final de 528 ha de zones boisées, soit un total conséquent de 160 000 arbres.
Ainsi, si l’on comptabilise tous les arbres de la ville, 40 % de la superficie de Vienne est arborée, ce qui est nettement supérieur à la moyenne française des communes de même taille que Vienne : 25 %. Sur les collines viennoises, c’est le vert qui prédomine, un atout pour la biodiversité.
La Ligue de protection des oiseaux (LPO) recense malheureusement chaque année dans les campagnes iséroises moins d’oiseaux : – 15 % en vingt ans. Avec ce programme de plantations, ils ont désormais un refuge : la ville…
Sur les collines de Vienne, le vert prédomine : 40 % de la superficie viennoise est arborée.