Le dossier semble avancer à grands pas sous l’impulsion de l’Association des usagers des TER de la Vallée du Rhône, qui désireuse de relancer les trains de voyageurs sur la rive droite du Rhône, ressuscitant l’ancienne ligne Nîmes-Lyon, rencontre actuellement tous les élus concernés.
Aujourd’hui mercredi 17 février c’était au tour de Mohamed Boudjellaba, maire de Givors qu’ont rencontré les responsables de l’association des usagers.
Cet accord a été donné lors d’un rendez-vous « où a été souligné un choix pour les transports publics et les mobilités douces. »
Ce soutien vient après les réunions avec les maires de Condrieu, Loire, Sainte-Colombe-les-Vienne, Chavanay, Saint-Pierre-de-Bœuf, et avec les présidents des communautés de communes du Pilat Rhodanien et de Vienne-Condrieu Agglomération (VCA). Tous favorables.
« L’objectif de cette action, menée depuis deux ans, est de conduire la Région Auvergne-Rhône-Alpes à ouvrir des études conduisant au retour des trains voyageurs entre Givors et Serrières », explique Bruno Marchesini, le président de l’association.
Explication de texte des élus givordins : « Pour les élu.e.s de Givors, la circulation des trains de voyageurs sur la rive droite du Rhône est complémentaire du prolongement de la ligne de tram-train Brignais-Grigny-Givors. Elle ne peut que bénéficier aux habitants du bassin givordin. Ils accroitront ainsi leurs relations avec la Métropole lyonnaise, avec le sud du département du Rhône, avec ses possibilités nombreuses en termes touristique, de loisirs et de sports, et aussi avec la rive gauche (Chasse-sur-Rhône, notamment, par le train ou un transport par télécabine). »
Point d’orgue de cette mobilisation : l’association AuterVR entend organiser « Le printemps du train », une grande manifestation publique « culturelle et revendicative », qui aura lieu le 21 mars à Condrieu.
Photo : Le président d’AuterVR, Bruno Marchesini, à l’issue de la rencontre, devant l’hôtel-de-ville de Givors.