Les rues et les places de Vienne étaient bien vides en ce soir de 8 décembre. Pas de stands, pas de soupe des chefs ou d’animations festives et colorées comme on en a pris l’habitude tous les ans. Pas ce soir, on le sait, tous les rassemblements étaient annulés du fait de l’épidémie et du confinement .
Les pavés luisants sous le crachin étaient bien les seuls à refléter les illuminations qui scintillaient de mille feux.
Le seul rassemblement autorisé se déroulait cathédrale Saint-Maurice où plusieurs centaines de lumignons qui habillaient l’édifice religieux apportaient une vrai chaleur aux fidèles présent pour célébrer Marie, mais espacés, dans le respect des règles sanitaires.
Seul le manège installé place de l’hôtel-de-ville-l’innovation de cette fin d’année-attirait encore quelques jeunes enfants avec leur parents ; ainsi que deux pères noël qui cours Brillier, devant un restaurant, semblaient d’être trompé de jour, face à quelques plateaux d’huîtres et de rares badauds.
Pour sauver la mise, on aurait pu espérer que l’appel municipal à multiplier les lumignons sur les fenêtres et les balcons aurait été entendu. Il faut bien reconnaître qu’il n’y en avait guère plus que les autres années.
Bref, au final, un 8 décembre viennois, comme on espère ne plus en revivre…