Un vent de fronde a soufflé ce matin du samedi 20 juin sur le grand marché de Vienne, à nouveau rempli de monde.
Il était environ 8 h 30, lorsque les commerçants forains non légumiers ont refusé de s’installer au Champs de Mars et place Camille Jouffray et bloqué le début du cours Romestang et du boulevard de la République physiquement et avec leurs camions, en signe de mécontentement.
La raison ? Avec la nouvelle configuration du grand marché du samedi matin, suite à l’épidémie de Covid-19, beaucoup plus étendu qu’avant la pandémie, ils s’estiment relégués en périphérie du marché et réalisent un chiffre d’affaires bien moindre qu’auparavant.
Ils souhaitaient donc, par ce mouvement faire savoir à la municipalité qu’ils veulent retrouver leurs places initiales.
Thierry Kovacs, maire de Vienne, qui est allé à leur rencontre a annoncé qu’il organisera une réunion mardi prochain en mairie, en présence d’une délégation de forains représentative pour régler le problème.
Une réunion avait d’ailleurs déjà eu lieu jeudi dernier en présence du président des marchés de Vienne et de la présidente nationale des marchés de France pour adapter le marché selon les protocoles de l’Etat « qui changent en permanence ». L’évolution du marché était déjà à l’ordre du jour.
Il va falloir donc que la municipalité concilie à la fois les demandes des commerçants forains, avec les protocoles sanitaires actuellement en cours, mais qui ont déjà été assouplis. Il est probable donc, que le marché va poursuivre une certaine extension à l’avenir, notamment en direction du cours Brillier et dans d’autres rues du centre ancien ; mais pas aussi importante que celle qui prévalait ces dernières semaines…
Finalement une majorité de forains contestataires a décidé in fine, tout-de-même de déballer et d’installer, assez tardivement leurs stands.
Reste que pour les nombreux chalands, ce matin, le marché avait de ce fait une physionomie quelque peu brouillonne…
Photo : regroupement des forains contestataires cours Romestang.
