A quelques jours du 1er tour de l’élection législative, Vienne a été l’objet de plusieurs faits divers qui ont amené Thierry Kovacs, maire de Vienne à adresser un courrier à Emmanuel Marcon, président de la République et à Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur.
Ainsi, pour Thierry Kovacs, “ces derniers jours, la Ville de Vienne a été le théâtre, coup sur coup, de deux événements malheureusement révélateurs des maux de notre société, qui ont créé beaucoup d’émotions parmi les Viennoises et les Viennois.”
Et de rappeler tout d’abord que “tout d’abord, dans la nuit du 4 au 5 juin, un individu en situation irrégulière, circulant à bord d’une voiture qui avait été volée à Lyon, a refusé d’obtempérer dans le cadre d’un contrôle de la brigade anti-criminalité (BAC) de Vienne qui avait repéré le véhicule volé. Il a pris la fuite, risquant d’écraser l’un des deux agents, endommageant plusieurs véhicules ainsi que du mobilier urbain. Rattrapé au nord de Vienne, il a de nouveau manœuvré, mettant en danger les policiers sur place et conduisant l’un d’entre eux à faire usage de son arme pour pouvoir l’interpeller, sans le blesser.”
Et le 1er magistrat viennois d’y ajouter un second fait divers qui lui aussi a beaucoup marqué : “ par la suite, lundi 6 juin, un propriétaire Viennois a été passé à tabac par 3 individus, eux aussi en situation irrégulière, qui squattaient son logement et l’avaient saccagé. Appréhendés par les forces de l’ordre, les 3 auteurs ont été déférés en comparution immédiate et 10 mois de prison ferme, assortis d’une obligation de quitter le territoire français, ont été requis par le parquet à leur encontre.”
Au final, donc, pour Thierry Kovacs, maire de Vienne : “ ces deux événements graves sont des catalyseurs de tout ce qui ne va pas aujourd’hui. Ils démontrent que des personnes en situation irrégulière, pour certaines connues des services de police, continuent à circuler sans problème dans notre pays. Ils confirment aussi la croissance de la violence au quotidien dans notre société par l’absence de sanctions. Ils témoignent, enfin, d’une remise en cause par certains du droit à la propriété privée, pourtant fondamental dans notre République. «