Très présente sur le terrain ces dernières semaines, Caroline Abadie, la députée de la 8ème circonscription de l’Isère (La République en Marche) pourrait bien être candidate au renouvellement de son mandat. Mais d’ici l’annonce d’une éventuelle et nouvelle candidature qui devrait intervenir en début d’année prochaine, en janvier ou février, elle attend pour ce faire “en bonne logique” de connaître le programme que la majorité présentera lors des prochaines échéances électorales. “ L’envie est là, bien sût. On peut aller plus loin sur beaucoup de sujets, mais d’abord, un candidat, un député sert un programme” “, explique-t-elle.
Pour l’heure, elle entend défendre la politique menée par le gouvernement d’Emmanuel Macron depuis cinq ans.
Pour l’heure, il s’agit pour elle de présenter le bilan de la majorité en matière de sécurité, d’emploi, de fiscalité et de santé.
Côté sécurité, l’un des domaines les plus sensibles actuellement dans la population, elle regarde les chiffres et constate “que 57 gendarmes et très exactement 57 policiers supplémentaires ont été affectés en Isère.”
Et de préciser, concernant la brigade de gendarme de Chasse-sur-Rhône. “Le maire de Chasse s’inquiète, mais il n’a pas été oublié avec, depuis 2018, deux postes de plus et une réorganisation des services qui a permis aux gendarmes de passer 25 % de temps supplémentaire sur le terrain.”
La députée se félicite aussi “qu’à Vienne, dix policiers supplémentaires ont été affectués au commissariat en 2021.”
L’emploi est sans doute le domaine, où estime-t-elle l’action gouvernementale a été la plus efficace “car elle a permis de ramener le chômage en Isère à 6,6 %, ce qui est nettement en dessous de la moyenne nationale qui, elle-même, a retrouvé son niveau d’avant crise.”
Elle se félicite également que “62 000 emplois ont bénéficié de l’activité partielle durant la crise sanitaire, tandis que le fonds de solidarité a pu accompagner un total de 38 800 entreprises”.
Autre chiffre positif à mettre au crédit de l’exécutif, selon Caroline Abadie : celui concernant l’apprentissage, “avec un nombre de contrats d’apprentissage record qui se monte à 9 900 et qui de ce fait a bondi de …70 % pendant le quinquennat !”
Autre volet, celui de la fiscalité qui selon la députée “a profité à 470 000 ménages isérois qui ont connu en moyenne 320 euros de baisse d’impôt en moyenne par foyer fiscal.”
Et d’y ajouter également “une moyenne de 910 euros, toujours par foyer, suite à la suppression de la taxe d’habitation.”
Enfin sur le versant Santé-qui pour elle “est un vrai sujet, contrairement à l’immigration que l’on a pu contenir tout au long du quinquennat : c’est faux de dire qu’il y a eu une vague d’immigration, c’est un fantasme”-la députée aligne aussi les chiffres.
Ceux du nombre de Maisons de Santé pluridisciplinaires “qui sont passées de 14 à 45 aujourd’hui dans le département”.
Ainsi que celles des “Maisons et des bus France Service qui proposent des services administratifs de proximité et qui sont déjà dans le département au nombre de 16, ce qui remet du service public à proximité de chacun.”
Il est vrai que ces déclarations en matière de Santé sont intervenues avant l’annonce hier par l’hôpital de Vienne de la suppression de 25 lits, faute de personnel soignant.