Outre le débat d’orientation budgétaire et l’annonce du départ de Vienne, de la 5ème étape de la course cycliste Paris-Nice que “vivre-vienne” a déjà évoqué, le dernier conseil municipal qui s’est déroulé lundi en visio-conférence a vu passer, au fil des délibérations, quelques autres sujets intéressants.
Absentéisme à la mairie
L’on put ainsi apprendre que le taux d’absentéisme des employés municipaux à la mairie de Vienne, même s’il reste relativement élevé avec 6,9 % (à comparer avec les 5,11 % des entreprises privées en France en 2019) , reste cependant inférieur à la moyenne nationale des villes françaises : 8,8 %.
Inégalités salariales hommes/femmes
Chaque année, le conseil municipal doit faire le point de l’inégalité hommes/femmes et de son évolution dans la ville.
D’où ces autres chiffres illustrant une réalité pas bien reluisante. Celles des inégalités salariales entre les hommes et les femmes salariés à Vienne. Elles sont très importantes : la différence est de 18,3 % en faveur des hommes chez les cadres ; de 12 % chez les ouvriers ; de 9,4 % dans les professions dites intermédiaires et de 5,8 % chez les employés. Il y a encore du chemin à faire !
L’on put également apprendre qu’il existe, selon l’Insee, 1 455 familles monoparentales à Vienne dont 1 210 de femmes seules avec enfant, pour 245 d’hommes seuls avec enfant.
Voitures en auto-partage : lancement d’un appel d’offres
Assuré par la société Citiz, une service d’auto-partage de voitures électriques existe à Vienne. S’il peut fonctionner c’est parce qu’au départ, pour garantir un seul de rentabilité, la Ville, Vienne Condrieu Agglomération et Advivo se sont engagés à utiliser ses services pour permettre à l’entreprise d’atteindre son seuil de rentabilité.
Un nouvel appel d’offres à cet égard a été lancé, et pour les mêmes raisons, la Ville, Vienne Condrieu Agglomération et Advivo lancent un groupement de commandes “pour permettre au public de bénéficier de ce service d’auto-partage.”
Adaptation des tarifs du Conservatoire de musique et de danse, du fait de la pandémie…
Il faut bien le reconnaître, comme l’ont souligné Thierry Kovacs, maire de Vienne et Patrick Curtaud, adjoint à la culture, les enseignants du conservatoire de musique et de danse (Le Trente) se sont formidablement bien adaptés à la crise en mettant en place un enseignement à distance, même là où cela aurait pu paraître impossible, par l’intermédiaire de blogs, de plateformes en ligne, style Padlet ou Discord, etc. Bref, notamment les cours d’instruments et de formation musicale ont pu se dérouler en ligne entre le 2 novembre et le 19 décembre, dates auxquelles le Trente a été fermé.
Mieux même, les cours de danse ont pu se dérouler en ligne en visio-conférence (sauf pour le 1er et second cycle jazz).
Les tarifs de ces cours sont donc restés inchangés, sauf pour tous ceux-il y en a quelque-uns- qui n’ont pas pu bénéficier de ces cours en ligne, notamment pour une question de jeune âge ou de pratique collectives.
Pour ceux-ci, un abattement de 16 % a été décidé.
L’on put enfin apprendre au passage que le manque à gagner par la pandémie a été de 4 500 euros pour le Conservatoire…