Deux meetings sont annoncés ce soir jeudi et le 11 mars, salle du Manège à Vienne qui est en train de devenir aussi une grande agora publique….
Meeting d’Erwann Binet ce soir au Manège
Le premier meeting a lieu ce soir jeudi 5 mars à 20 heures, à l’initiative de la liste de la liste « Vienne Citoyenne » menée par Erwann Binet, salle du Manège, donc, de l’espace St Germain, 30 avenue du Général Leclerc à Vienne.
Les organisateurs précisent que « Le service de bus n’étant plus opérationnel après 20h, un service de covoiturage est organisé pour le retour des participants dans tous les quartiers de Vienne. »
Thierry Kovacs et ses colistiers, le 11 mars au Manège
Une autre grande réunion publique se déroulera également au Manège de l’Espace Saint-Germain, mais cette fois, mercredi 11 mars à 19 heures.
Elle est, elle, à l’initiative de la liste « Avec vous, pour vous, pour Vienne » menée par le maire sortant, Thierry Kovacs.
Une initiative de « Vienne Citoyenne » à l’occasion de la Journée de la femme
A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, la liste « Vienne Citoyenne » organise « l’Agora des femmes », le samedi 7 Mars à 17h au temple d’Auguste et de Livie.
Explication : « Aujourd’hui la société est plus sensible à la parole des femmes et plus disposée à l’écouter, les métiers se féminisent, la parité est officielle sur les listes électorales, et pourtant le plafond de verre existe toujours et il reste trop souvent difficile pour les femmes de peser sur les décisions stratégiques.
Parce que trop de femmes sont encore victimes de discriminations, de violences corporelles, psychologiques, sexuelles, nous avons la responsabilité de faire entendre leur souffrance et le devoir de dénoncer tous les actes qui résultent d’une volonté de domination. Par solidarité avec celles qui ont osé briser le silence, nous souhaitons par notre engagement continuer à porter le combat de l’égalité femme-homme.
Parce que nous ne pouvons plus tolérer que les décisions qui concernent le quotidien des femmes dépendent de nos seuls dirigeants, nous souhaitons garantir l’exercice d’un débat public démocratique et pacifique dans lequel la voix des femmes sera entendue.
Avec l’équipe Vienne Citoyenne pour piloter le conseil municipal, nous sommes certaines que les voix féminines et les voix masculines seront entendues à part égale : nous avons activement contribué à l’élaboration du programme Vienne Citoyenne et nous sommes assurées de la prise en compte de la dimension du féminin dans les décisions et les actions qui seront menées pour Vienne ! »
Signé : Les candidates de la liste Vienne Citoyenne
Vienne : la permanence parlementaire de Caroline Abadie taguée par des manifestants hostiles au 49.3
Dans un communiqué, Caroline Abadie, la députée LREM de la 8ème circonscription de l’Isère dénonce les dégradations faites à sa permanence parlementaire à Vienne :
« Ces derniers mois, de nombreux événements publics ont été perturbés et de nombreuses permanences parlementaires et QG de campagne ont été vandalisés partout en France.
A Vienne, un nouveau cap a été franchi ce week-end suite à l’annonce du Premier Ministre de recourir à l’article 49.3 de la Constitution pour adopter la réforme des retraites. En effet, dans la nuit de dimanche à lundi, la porte de ma permanence parlementaire a été taguée et l’entrée de l’immeuble a été détériorée par l’apposition d’autocollants explicites et aux messages pour certains comminatoires.
Si ces actes de dégradations volontaires se multiplient, ils ne sauraient être tolérés. Ces méthodes sont inacceptables. Chacun, au-delà de son appartenance politique, devrait les condamner car ils mettent en danger la démocratie. Je regrette profondément que quelques personnes opposées à la réforme des retraites choisissent l’intimidation et la voie de la dégradation des biens d’autrui plutôt que l’argumentation et le dialogue.
Je souhaiterais rappeler ici ce qu’est l’article 49.3 : un outil prévu dès 1958 par les constituants, permettant au gouvernement de surmonter des blocages parlementaires. Cette disposition de la Constitution a été utilisée 89 fois depuis 1958, dont 28 fois en trois ans quand Michel Rocard était Premier ministre, ce qui en fait un record.
Si le gouvernement d’Edouard Philippe a recours pour la première fois depuis le début de la mandature au 49.3, c’est pour sortir d’une impasse. L’obstruction revendiquée par les députés LFI et communistes, qui ont déposé près de 40000 amendements, a empêché la tenue d’un débat parlementaire digne et constructif. Si les oppositions ont usé de leur droit d’amendement, elles ne peuvent contester au gouvernement son droit constitutionnel d’utiliser l’article 49.3.
D’autant que le Premier Ministre a repris dans le projet de loi des amendements des groupes parlementaires de la majorité comme de l’opposition qui permettent de grandes avancées sociales. Je pense notamment à la pénibilité mieux reconnue; à de nouveaux droits notamment en faveur des femmes, des jeunes ou encore des personnes handicapées; à la création d’un congé de reconversion pour les métiers les plus difficiles; à des conditions de transition améliorées par exemple pour les professions libérales.
A ceux qui parlent d’une atteinte à la démocratie, je répondrai que le processus parlementaire ne fait que commencer. En effet, à l’issue de sa première lecture, le projet de loi sera ensuite examiné au Sénat avant de revenir à l’Assemblée nationale en seconde lecture. En parallèle, le projet de loi organique sur les retraites sera lui débattu et voté à l’Assemblée cette semaine.
Le 49.3 n’est pas un coup de force. C’est un outil légal prévu par la Constitution. En revanche, dégrader les parties communes d’un immeuble est pénalement répréhensible. C’est pour cela que j’ai porté plainte ce matin contre cet acte d’intimidation qui cherche à déstabiliser une élue de la Nation, mais qui n’entame en rien ma détermination et mon engagement au service de l’intérêt général. »