Le soir du vendredi 7 février, lors d’un meeting organisé pour présenter le programme de la liste « Nous sommes Vienne » pour les élections municipales à la salle des fêtes de Vienne, des gilets jaunes et le « collectif des enseignants en lutte » ont perturbé le meeting de Florence David et de sa liste.
Les manifestants ont récemment expliqué les raisons de cette intervention en plein meeting électoral dans « vivre-vienne ».
Florence David, tête de liste LREM leur répond dans le communiqué ci-dessous :
« Peu après le début de mon intervention, certaines personnes ont entonné des chants ; d’autres sont montées sur des chaises pour brandir des banderoles « anti-Macron » ; d’autres enfin se sont allongées devant l’estrade où j’avais commencé mon discours, pour tenter de perturber la réunion.
Trop occupés à vociférer debout sur les chaises, les gilets jaunes et le « collectif des enseignants en lutte » n’ont même pas remarqué la présence de personnes âgées vulnérables et de familles avec enfants dans la salle !
Dans un communiqué de presse si rapidement envoyé qu’on peut se demander s’il n’était pas rédigé par avance, les Gilets jaunes se sont plaints ensuite d’avoir été « violemment expulsés ».
Les Viennoises et Viennois venus en nombre pour assister à notre réunion pourront témoigner du contraire. A la suite de l’irruption des Gilets Jaunes – malheureusement attendue et anticipée – je les ai invités à présenter leur propre liste, et leur ai remis à cet effet un guide du candidat aux élections municipales que j’avais préparé.
J’ai ensuite lancé immédiatement un appel au calme, avant de leur demander de quitter la salle afin de poursuivre ma présentation à destination des Viennoises et Viennois qui souhaitaient en savoir davantage sur notre programme. Enfin nos bénévoles, que je tiens d’ailleurs à féliciter pour leur sang-froid et le respect des consignes données, ont reconduit les derniers récalcitrants à l’extérieur.
Les angoisses du monde actuel, nous les partageons toutes et tous, qu’elles proviennent du réchauffement climatique, de la précarité matérielle et sociale, de l’insécurité… Mais dans un système démocratique, on ne peut tolérer qu’une ultra-minorité dicte sa « Loi » aux personnes présentes pour écouter nos propositions pour notre Ville. A fortiori au milieu de familles avec enfants, et de personnes âgées !
Pour mémoire, après un épisode similaire au Centre social de la Vallée de Gère au mois d’octobre, nous avons déjà proposé aux Gilets jaunes et M. Julien Belhamici qu’ils puissent faire valoir leurs idées dans le cadre démocratique : autrement dit qu’ils montent leur propre liste aux municipales.
Ils exposaient notamment des idées pertinentes sur l’alimentation et les circuits courts, et nous avons même proposé de les aider pour accomplir les formalités administratives nécessaires !
Mais ces personnes ne veulent surtout pas se présenter devant les électeurs : ils ne cherchent désormais que l’incident à filmer pour prétendre ensuite au statut de victimes du « système ».
Ma responsabilité de candidate et de tête de liste, c’est de tout mettre en oeuvre pour qu’il n’y ait aucun incident et surtout d’assurer la sécurité du public venu s’informer ou prendre part à ce beau projet que nous conduisons pour Vienne.
Comme je l’ai ensuite expliqué à mes enfants, présents dans la salle avec leurs copains et qui ont pu être impressionnés par « les gens en jaune qui crient », chacun a le droit de faire valoir ses idées, mais avec comme première règle de respecter celles des autres.
C’est, au demeurant, ce qu’a fait la CGT, qui est venue tracter paisiblement devant la Salle des Fêtes avant mon intervention et dont je salue le mode d’action : il est l’illustration de ce que nous pouvons respecter l’avis d’autrui même sans partager ses opinions.
Les revendications des Gilets Jaunes sont sincères et méritent d’être considérées, et pourquoi pas débattues. Les miennes ne le sont pas moins et j’ai le droit, en tant que candidate déclarée aux élections municipales, de présenter librement aux personnes que j’ai conviées pour cela et qui sont d’ailleurs venues en nombre à la salle des fêtes, notre projet pour Vienne !
Au passage, je condamnerai avec la même force tout évènement similaire qui viendrait à toucher les autres candidats déclarés à cette élection municipale : notre démocratie exige plus que jamais d’être protégée. »