Toutes les couleurs de l’arc en ciel, ou presque étaient représentées cet après-midi lors de la manifestation, qui, en ce mardi 17 décembre a emprunté les rues de Vienne pour une nouvelle fois protester contre la réforme des retraites du gouvernement.
Les manifestants qui s’étaient donné rendez-vous devant la Poste, cours Brillier, avant de se rendre dans le centre-ville, l’hôtel-de-ville et de revenir par les quais du Rhône, étaient moins nombreux que la semaine dernière (au nombre de 1 500, le 10 mars), soit près d’un millier, cette fois, sachant qu’une manifestation se déroulait également aujourd’hui à Roussillon ; mais aussi et surtout, tout le spectre syndical était pour une fois représenté, ce qui est fort rare.
Si c’est la CGT qui ouvrait la manifestations, on pouvait reconnaître des banderoles de la CFDT avec des militants tout d’orange revêtus, ceux de la CFE-CGC (cadres), en blanc, mais aussi ceux de l’UNSA en bleu ; ainsi que des lycéens, des enseignants, des personnels hospitaliers etc.
Pourquoi la CFDT, désormais premier syndicat de France était-elle dans la rue ? « parce que la ligne rouge d’un « âge d’équilibre » à 64 ans a été franchies, ce qui pénalise ceux qui ont commencer à travailler jaune ou qui se retrouve au chômage en fin de carrière », expliquaient les responsables cédétistes.
Ils mettaient également en avant les « insuffisances majeures » du projet de réforme demandant à ce que « les critères de pénibilité écartés par le gouvernement en 2017 soient réintégrés dans le projet de loi ».
Un projet de loi de retraite par point, dont ils ne contestent pas le fondement, contrairement aux troupes de la CGT, nombreuses, qui, elles, en tête de cortège réclamaient son abandon pur et simple.
Une manif unitaire, mais à plusieurs voix.