Il a David Kimelfeld, le président de la Métropole lyonnaise, comme 1er vice-président.
Le conseiller régional et maire de Vienne Thierry Kovacs vient d’être élu président du syndicat mixte de transports de l’aire métropolitaine lyonnaise : il remplace Laurent Wauquiez, le président de la Région, à cette fonction.
A quoi sert ce syndicat métropolitain des transports de l’aire Métropolitaine Lyonnaise (ou SMTAML) ?
Quelque part, c’est une réponse aux revendications des gilets jaunes, question transport, notamment pour se rendre à son travail. Il s’agit de l’instance organisatrice des transports dans la très grande agglomération lyonnaise puisqu’elle comprend le Nord-Isère, Bourgoin et Vienne donc, mais aussi les métropoles de Saint-Etienne et de Lyon. Elle est composée des maires des villes concernées.
Son rôle ? Faciliter, accompagner et fiabiliser les déplacements des habitants. On sait en effet que beaucoup des habitants des communes situées autour de Lyon travaillent dans la Métropole lyonnaise, des déplacements qui s’opèrent d’ailleurs également en sens inverse, des Lyonnais travaillant dans des communes périphériques.
Ce syndicat relativement récent puisqu’il a été créé en 2013, a ainsi annoncé qu’il va « présenter un plan d’actions au 1er trimestre 2019 ».
Une première décision a été prise par cette instance : « le lancement d’une tarification multimodale événementielle permettant de valoriser et favoriser le déplacement des 2,5 millions d’habitants sur les événements de rayonnement métropolitain, grâce à un même support comprenant plusieurs réseaux de transport et incluant le billet d’entrée pour ces événements. »
La première expérimentation aura lieu lors de la Biennale de Design 2019 de Saint-Etienne, avec un e.billet qui donnera à la fois accès au TER, au réseau urbain stéphanois, mais aussi à l’entrée de la Biennale de Design.
Ce syndicat a également lancé l’appli « e-mob », déjà testé sur Vienne Condrieu Agglomération et Porte de l’Isère, et demain sans doute sur le territoire de la Métropole de Lyon dont le but est de « de sensibiliser à l’impact du coût du transport, du logement et de l’énergie dans le budget des ménages, et en particulier à destination des ménages les plus vulnérables. »
Il faut savoir que 20 % des 2,5 millions d’habitants de cette aire métropolitaine lyonnaise sont en situation de vulnérabilité face au coût de la mobilité, lui consacrant plus de 18 % de leur budget. C’est parmi ceux-ci que les gilets jaunes ont recruté en nombre…