Les opposants au tracé « centre » du demi-échangeur de Reventin-Vaugris menés par Blandine Vidor, maire de la commune, n’ont pas eu gain de cause.
Une réunion a bien été organisée jeudi 25 octobre à la préfecture de l’Isère à Grenoble entre toutes les parties prenantes du projet de demi-échangeur, en l’occurrence, le groupe Vinci, concessionnaire de l’A7, des politiques, des techniciens, ainsi que le préfet de l’Isère pour évoquer la demande reventinoise d’une tracé situé au sud. Sans succès.
A l’issue de cette réunion, le préfet de l’Isère a bien confirmé l’implantation du futur demi-échangeur près des péages, au « centre », donc et non pas au Sud, sur la zone du Saluant, ce qui ne constitue pas, à vrai dire, une surprise.
Ce qui signifie aussi que, comme l’a confirmé Thierry Kovacs, maire de Vienne, l’un des plus farouches partisans du tracé « centre », mardi dernier, lors de la Conférence « Commerce » à la salle-des-fêtes, que l’enquête publique va pouvoir démarrer « dans les prochains mois. »
Le dernier round avant le feu vert définitif au projet et sa construction, sa mise en service étant programmée à l’horizon 2021.
Et le maire de Vienne de lancer à la salle-des-fêtes au public présent ce soir là : « C’est l’ultime étape : je ne peux que vous inviter à vous mobiliser lors de cette enquête ! »
Pour lui, ce demi-échangeur devrait supprimer 10 % du trafic de transit sur les quais du Rhône à Vienne, celui généré par les habitants des communes situées au sud de Vienne qui auront la possibilité de rejoindre l’A7 directement en évitant les bouchons.
A n’en pas douter, cette enquête publique devrait donc cristalliser à nouveau le débat, Blandine Vidor ayant déclaré, selon nos confrères du Dauphiné Libéré, à l’issue de la réunion de jeudi dernier à Grenoble : « On ne baisse pas les bras, on est prêt à engager tous les recours possibles et à bloquer le projet s’il le faut. L’échangeur se fera au Sud ou ne se fera pas »…
Illustration : le tracé « centre » à proximité des péages