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Le tube du jour : « Antisocial »…. C’est ce titre bien connu du groupe de hard-rock Trust, datant de 1981, craché à plein par le camion sono, que l’on a le plus entendu et qui a rythmé la manifestation qui a marqué à Vienne cette journée de grève nationale du jeudi 22 mars.
On était loin cette fois des cortèges un peu maigres que l’on a pu rencontrer dans le passé à Vienne : plus d’un millier de manifestants avaient tenu à battre le pavé à l’appel de CGT, majoritaire et dont les drapeaux rouges claquaient au vent, mais aussi de Force Ouvrière, de la FSU, de la CFTC, des cadres de la CGC et de Solidaires.
On pouvait aussi reconnaître quelques lycéens, accompagnés d’une grande banderole où l’on pouvait lire, « Non à la sélection ».
Cette journée a assurément mobilisé, au-delà d’ailleurs de Vienne et du Pays Viennois, puisque d’important bataillons de militants du Péage et de Roussillon garnissaient les rangs des manifestants.
Partant de l’Espace Saint-Germain, le cortège s’est d’abord rendu à la sous-préfecture où une délégation a été reçue ; puis elle s’est dirigée vers la permanence de Caroline Abadie, la députée de la République en Marche, rue Victor Hugo, du fait de sa proximité avec le gouvernement vilipendé durant cette manifestation ; le cortège terminant son périple devant l’hôtel-de-ville de Vienne où il s’est disloqué.
Une manifestation sur le thème de la défense des services publics et de la fonction publique, mais aussi du pouvoir d’achat, qui figure en quelque sorte en hors d’œuvre du mouvement de grève perlé à la SNCF qui doit démarrer le 3 avril pour durer trente-six jours jusqu’au 28 juin. On rentrera alors dans le dur du conflit…
