Le jury de l’Académie du Jazz a tranché en désignant les quatre finalistes du prix Django Reinhardt qui récompense « le meilleur artiste de jazz de l’année ». Elles et ils ont ainsi la possibilité de monter sur la plus haute marche de ce podium convoité : Ludivine Issambourg, Jeanne Michard, Arnaud Dolmen, ainsi qu’un certain… Robinson Khoury.
Robinson Khoury, 29 ans, est Viennois. Elevé très tôt au biberon du jazz, il est le fils d’une chanteuse, Frédérique Brun et d’un père pianiste, Philippe Khoury, tous deux enseignants dans la section Jazz du Conservatoire « Le Trente » à Vienne.
Avec un début dans le chant à la maîtrise de l’Opéra de Lyon il a effectué ses études musicales au Conservatoire de Vienne, puis à celui de Lyon (CNSM)
Il a ensuite multiplié les expériences au sein d’orchestres renommés, tout en collaborant régulièrement avec des pointures musicales aussi bien sur la scène française (Ibrahim Maalouf, Sacre du Tympan, Théo Ceccaldi, Michel Portal, etc.), qu’à l’international (Quincy Jones, Metropole Orkest…).
Installé désormais en région parisienne, cet explorateur né est doté d’une énergie communicative s’appuyant sur une solide technique.
Sa cote ne cesse de monter : il a été choisi comme « Top Jazz été 2024 » de la chaîne musicale Mezzo.
Il a sorti son premier disque en 2019 « Frame Of Mind » ; puis en 2022 est paru son deuxième opus : « Broken Lines ».
C’est son troisième en date, sorti en juin 2024, « Mÿa » qui lui vaut de figurer parmi les quatre finalistes 2024 de l’Académie du Jazz.
” Le tromboniste surdoué interroge ses racines d’origine libanaise dans ce troisième album cosmogonique et arabisant ”, selon le critique Jazz de Libération, à propos de ce dernier opus.
On saura en mars prochain s’il figure tout en haut du Panthéon des musiciens de Jazz de l’année 2024…