Qu’est-ce- qui explique les rues noires de monde hier dans le centre historique de Vienne pour la Fête de la Musique, les bars et restaurants bondés ?
D’abord, c’est sans doute la principale explication : le besoin de fêter, le plus souvent en famille, le retour de cette manifestation populaire et bonne enfant, après deux ans d’abstinence musicale pour cause de Covid..
En outre, il s’agissait cette année de la 40ème édition d’une manifestation créée en1982, sous Mitterrand, donc, par Jack Lang.
Parmi les principaux attraits, le retour de Cybèle a sans nul doute joué un rôle.
Ainsi la MJC de Vienne a pu proposer à Cybèle plusieurs concerts rassemblant à la fois de très jeunes pousses musicales, mais aussi les Vienne Voices, un ensemble vocal et 45 chanteurs. Le tout sous la grande scène installée dans le futur cœur battant du Jazz et d’ores et déjà opérationnelle.
De son côté, Transmusical, l’Harmonie de Vienne s’était repliée à la salle-des-fête du fait du vent pour insterpréer des morceaux choisis par le public lui-même.
Si l’on ajoute les groupes ou animations musicales proposées par des associations ou par des bars et restaurants, au total, pas moins d’une dizaine de concerts ont bénéficié ce soir d’un public record quel que soit le genre musical.
Ce qui, avec le retour de Cybèle, augure sans doute, à une semaine du début de Jazz à Vienne, d’un Festival qui pourrait bien connaître une forte fréquentation. Prenons-en l’augure…