On le sait, la 41e édition de Jazz à Vienne qui débutera le 29 juin marque le grand retour du festival dans la ville avec Cybèle, après deux ans d’absence.
Pour marquer le coup l’équipe de Jazz à Vienne a décidé de faire cette année encore plus en habillant Jazz une partie du centre historique, via de nombreux éléments de décoration : près de 500 vinyles, accrochés dans les arbres du cours Romestang ; des fanions flottant au vent, rues des Orfèvres et Pérouillère ; des installations éphémères accrochées au-dessus des rues Clémentine et rue des Clercs ; un portrait du trompettiste Roy Hargrove sur les marches de la Cathédrale Saint-Maurice….
Bref, il s’agit, de la sorte, d’habiller l’espace public aux couleurs du festival. Une bonne idée d’une part car cela donne une couleur festive à la ville pendant l’été, mais d’autre part, cela permet d’indiquer aux touristes qui ne seraient pas au courant qu’il existe à Vienne un Festival de Jazz…
Il y a eu beaucoup de monde pour mener à bien ces décorations de rues : près de 500 personnes. !
Ainsi les anciens bureaux de Jazz à Vienne, 21 rue des Célestes ont été transformés en « Atelier des Célestes » afin d’offrir aux structures du territoire mobilisées sur ce projet (CCAS, centres sociaux, carrousels, Arche du 27, périscolaire, ALSH, Emmaüs…) un lieu de ressource permettant à tous ceux qui étaient impliquées de s’activer à plein.
Au total, sept créations urbaines ont vu le jour cette année, comme on peut le constater sur ces photos
“ Cette idée d’installations éphémères pour le Festival est destinée à devenir pérenne. Mieux même, nous avons bien l’intention d’aller encore plus loin l’année prochaine et de décorer encore davantage le centre historique. Et pourquoi pas jusqu’aux fenêtres des habitants à qui nous pourrions fournir un kit ?”, lance lors d’une visite auprès de ces installation, Samuel Riblier, directeur de Jazz à Vienne.
“ Ce que nous voulons et c’est ce qui est en train de sa passer, vu les retours que nous avons, c’est que les Viennois s’approprient véritablement le Festival”, se félicite de son côté Thierry Kovacs, président de l’Epic Jazz à Vienne.
Bref, la mobilisation devrait encore monter d’un cran, l’année prochaine.