On le sait, la fermeture des lieux de spectacle, théâtres et cinémas a été prolongée par le gouvernement… au moins jusqu’au 7 janvier.
Pas d’accord du tout, les professionnels de la Culture avaient saisi en urgence le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative française pour casser cette décision.
Ledit Conseil d’Etat a rendu sa décision ce mercredi 23 décembre en validant la fermeture des cinémas et des restaurants ; et ce, explique-t-il, au vu du « contexte sanitaire », soulignant son « caractère très évolutif » et le « risque d’augmentation de l’épidémie à court terme »..
Néanmoins dans les commentaires accompagnant ce jugement, les juges ont alimenté l’espoir d’une réouverture si l’épidémie se calme.
Ces mêmes juges du Conseil d’Etat ont en effet partiellement validé les arguments des professionnels de la Culture : si la situation sanitaire s’améliore, le maintien de la fermeture générale des cinémas et autres lieux de spectacles, attentatoire aux libertés, ne pourra pas être « justifiée par la seule persistance d’un risque de contamination de spectateurs par le virus SARS-CoV-2 », estiment-t-ils.
Ils soulignent aussi l’efficacité des protocoles sanitaires mis en place dans les salles de spectacles, où le risque de transmission du virus est dès lors « plus faible que pour d’autres évènement rassemblant du public en lieu clos ».
Les avocats qui représentaient les professionnels de la Culture y voient un « espoir » de réouverture pour des salles fermées depuis le début du deuxième confinement fin octobre : « Dès que la situation s’améliorera, les théâtres attendent du gouvernement qu’il tire toutes les conséquences de cette décision importante du Conseil d’Etat et de sa motivation ». Chiche ?