Un film qui parle du deuil avec justesse et efficacité, c’est suffisamment rare pour être signalé et pour constituer un événement mis en avant par le cinéma Les Amphis à Vienne.
Jeudi 28 novembre, à 20 heures, le film « Et je choisis de vivre » surtitré « Revivre après avoir perdu son enfant ; le voyage initiatique d’Amande » sera projeté en présence de la maman d’Amande, protagoniste du film.
Un débat sera organisé à cette occasion en partenariat avec l’association viennoise « A la vie, accompagner les vivants » et avec Jalmalv Vienne ; le tout en collaboration avec l’association Cinéclap qui porte aux Amphis les films Art et Essai.
L’histoire de ce long métrage signé Damien Boyer et Nans Thomassey ?
A tout juste 30 ans, Amande perd son enfant.
Pour se reconstruire, elle entreprend alors un parcours initiatique dans la Drôme, accompagnée de son ami réalisateur, Nans Thomassey.
Ensemble, et sous l’œil de la caméra, ils partent à la rencontre d’hommes et de femmes qui ont, comme Amande, vécu la perte d’un enfant.
De cette quête de sens naît « Et je choisis de vivre », un film sur le deuil, à la fois sensible, émouvant et rempli d’espoir.
Ce film est un film participatif porté par des personnes voulant partager un message sociétal permettant de lever le tabou sur le sujet du deuil.
A noter que pour récolter des fonds pour réaliser ce film, l’équipe de tournage a réalisé un tour de France pour présenter son projet lors de 15 conférences « Deuil et renaissance ». Avec un succès étonnant : près de 1 500 personnes se sont mobilisées. Le film a bénéficié d’un financement participatif de près de 2 000 donateurs.
Un film qui, en apparence, malgré son thème, est destiné à un large public. Pas de pathos, il est même rempli d’espoir.