C’était le premier concert du Festival Jazz à Vienne, qui aurait dû le 1er juillet, se jouer à guichet fermé.
Malgré la date inhabituelle en ce 24 juillet pour cause de report du concert initialement prévu le 1er juillet suite à un orage extrêmement violent, tous les gradins du théâtre antique seront ce soir archi-bondés, soit pas loin de 7 500 festivaliers annoncés au compteur.
Il restait un millier de places de festivaliers qui s’étaient décommandés du fait du report de date : elle se sont arrachées en quelques heures.
Ce n’est pas, à vrai dire, une surprise : Ben Harper reste un musicien toujours apprécié après une carrière au cours de laquelle il a enregistré une quinzaine d’albums studio.
Ce succès, il le doit sans doute à son goût pour le changement dans la continuité, passant de ses bijoux en solitaire (notamment le premier : Welcome To The Cruel World), à des rencontres de cœur.
Sa musique se situe (notamment) à la rencontre du rock, du blues, de la folk music…
Le Californien alterne ainsi tournées internationales à guichets fermés, disques d’or ou de platine et récompenses prestigieuses ; bref, à Vienne qu’il a pris en affection, comme sur d’autres scènes, Ben Harper est devenu et reste une star mondiale.
Ce qui n’empêche pas cet adversaire affiché de Donald Trump, ce militant pour le Tibet et activiste de « Vote for Change » ; mais aussi défenseur de la cause animale, de rester un artiste engagé.
En première partie, ce soir au programme, un disciple d’Albert King, Zac Harmon, un bluesman natif du Mississippi.