Galerie Photos des artistes programmés lors de cette 39ème édition : cliquez sur l’image
Hormis Diana Krall, Bobby McFerrin ou Chucho Valdés, pas d’énormes pointures, cette année : l’édition 2019 de Jazz à Vienne semble vouloir aller dans toutes les directions, sans en oublier aucune. Avec sans doute ce résultat : on devrait y faire de belles découvertes, le plus souvent dans le cadre d’un jazz métissé, voire multi-métissé.
L’ADN de Jazz à Vienne pour ne pas ressembler aux autres festivals est de multiplier les créations, les concerts d’un soir que l’on ne reverra plus.
Ce sera le cas de la première soirée du Festival, le vendredi 28 juin autour du gospel et des chansons pénitentiaires qui rassemblera notamment les chanteuses Camille et Sandra Nkaké, avec le pianiste et arrangeur Raphaël Lemonnier. Un invité surprise sur scène : le saxophoniste Raphaël Imbert qui aura animé le matin même le concert jeune public devant 6 000 élèves réunis au théâtre antique, en lever de rideau du Festival.
Autre création : le samedi 6 juillet, celle qui réunira sur la même scène les jumelles franco-cubaines Ibeyi accompagnées par le trompettiste Eric Truffaz.
Une autre particularité de cette 39ème édition est la multiplication des nuits à thème. Outre la traditionnelle « Nuit du Blues » avec Ben Harper en vedette ; cette année verra l’irruption d’une « Nuit Flamenco » avec Chick Corea et Juan Cormona ; une « Nuit Caraïbes » permettra aussi de fêter les 40 ans du groupe antillais Kassav et de danser en écoutant les airs rétro de Calypso Rose.
Il faut y ajouter une « Nuit cubaine » avec le retour de Chuco Valdés qui rendra à sa façon un hommage au trompettiste Roy Hargrove, récemment disparu.
Une « Nuit Afrique » permettra de fêter les 60 ans de scène de Manu Dibango, 85 ans, que l’on n’avait pas ouï depuis longtemps à Jazz à Vienne. Il sera accompagné en première partie par la chanteuse malienne Fatoumata Diawara.
Enfin, une « Nuit New Generation », le jeudi 4 juillet, permettra de revoir Snarky Puppy, un collectif de musiciens hyper-talentueux qui avaient fait forte impression lors de leur dernier passage à Jazz à Vienne. Il sera accompagné ce soir là par un autre collectif, composé cette fois de femmes et basé à Londres, « Kokoroko » dont le dernier clip a été vu 24 millions de fois sur YouTube…
N’oublions tout-de-même pas Diana Krall qui le mardi 9 juillet donnera un aperçu de son quinzième et dernier album ; mais aussi John Zorn qui ménera un véritable marathon musical pendant quatre heures en jouant avec…14 groupes différents, le mercredi 10 juillet ; voire encore Parov Stelar, le jeudi 11 juillet…
Ce dernier nom ne vous dit peut-être rien, mais le théâtre antique de Vienne sera sans doute la plus petite salle au sein laquelle il se produira cet été où il n’a que quatre dates de programmées. C’est un DJ de renommée internationale dans le domaine des musiques électroniques. Il a joué devant 100 000 personnes à la Fête de l’Huma.
Le Festival s’est-il gardé les grosses pointures pour 2020, année du 40ème anniversaire du festival..? Peut-être bien…