Le Jazz est plus que jamais ouvert au grand large, à toutes les influences. C’est ce qui fait sa force, il est en mutation permanente.
L’édition 2018, la 38ème du nom, du 28 juin au 13 juillet, sera à son image. Foisonnant, allant dans toutes les directions.
On y retrouvera encore cette année de grandes stars internationales, telles que Jeff Beck, le guitariste qui démarra sa carrière avec les Yardbirds ; le bassiste Marcus Miller ; le contrebassiste Avishai Cohen ; la chanteuse star Melody Gardot ; l’ancien ministre brésilien Gilberto Gil ; le trompettiste Ibrahim Maalouf ; le crooner Gregory Porter qui chantera cette fois Nat King Cole…
Pour autant la jeune génération sera extrêmement présente. Ce sera même l’un des rares fils rouges de cette édition.
Pour la première fois, une soirée spéciale lui sera même consacrée, le 4 juillet, avec les Canadiens de Badbadnotgood, R+R = Now ou encore Cory Henry & funk Apostles…
Mais il faut citer aussi Moon Hooch ou la jeune prodige du blues, l’Anglaise Joanne Shaw Taylor, par trois fois nominée aux Britsh Blues Awards…
Elle ne sera pas seule à jouer la carte du Blues puisque la soirée qui lui sera spécifiquement consacrée, le 10 juillet, raménera sur scène l’indétronable Lucky Peterson ; mais aussi la voix gorgée de soul de Sugaray Rayford…
Place aux jeunes, mais pas que… Toutes ces concerts n’empêcheront pas deux vétérans de 80 printemps chacun, de fouler avec le même enthousiasme la scène : l’organiste Rhoda Scott fêtera sur le scène cet anniversaire avec une belle brochette d’invités ; tandis que la légende Ron Carter, l’un des plus célébres contrebassistes de Jazz devrait une nouvelle fois montrer de quel bois il se chauffe.
Autre ancien qui avait connu son heure de gloire dans les année 70, le groupe français Magma qui pour la première fois de son histoire arpentera la scène viennoise : le 11 juillet.
Dans ce gros chaudron musical que constituera cette édition, on trouvera l’Afrique avec Youssou’n Dour ; Nokia Traoré, ou encore le vibraphoniste éthiopien de Mulatu Astatke.
Et illustration que les extrêmes peuvent parfaitement cohabiter. La soirée hip hop permettra au public de découvrir pour la première fois la révélation de la Nouvelle Orléans, « Tank and the Bangas », tandis que les orchestres symphonique se succéderont d’autres soirs pour associer sans complexe, la musique classique au jazz.
La reine de Saba sera ainsi célébrée par Ibrahim Maalouf et Angélique Kidjo, en compagnie de l’Orchestre des Pays de Savoie ; tandis que Greg Porter sera porté lui, par les cordes de l’Orchestre National de Lyon dirigé par Vince Mendoza.
On le constate à cette longue évocation : le Jazz n’a plus de barrières. Il explose en mille morceaux étincelants pour la plupart, peut-on espérer, du moins, que vous pourrez ramasser chaque soir au théâtre antique. Voire même au Club de Minuit du théâtre municipal à la programmation, elle plus jazzy.
En comptant les scènes gratuites, 250 concerts seront programmés en quinze jours. Difficile de ne pas trouver musique à son pied…
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