L’enquête a été confiée à la à la brigade de recherches de la gendarmerie de Vienne. Un incendie volontaire a endommagé une ligne haute-tension de 225 000 volts alimentant la plate forme chimique de Roussillon.
C’est ce que nous apprend ce matin le Dauphiné Libéré.
On n’a pas de doute sur l’origine volontaire du sinistre qui s’est déroulé vendredi 19 mai au petit matin et qui a suspendu l’alimentation de l’usine Hexcel, puisque l’on a trouvé cette inscription sur le site de l’incendie : “Pour Serge, stop industrie”.
Une référence manifeste à Serge, un manifestant qui, le 25 mars dernier, avait été grièvement blessé à la tête lors des affrontements qui se sont déroulés lors de la manifestation contre la méga-bassine à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres.
De surcroît, selon les informations du Dauphiné libéré, un produit accélérateur a été retrouvé sur les lieux. Cette découverte pourrait favoriser l’enquête.
Les gendarmes de la brigade de recherches de Vienne et des techniciens en identification criminelle de Grenoble ont procédé à différents prélèvements de police technique et scientifique pour tenter de retrouver les auteurs de ce sabotage. Un sabotage dont les modalités en rappellent d’autres en Isère. Les mêmes auteurs ?
Arrêtée, l’usine a dû être sécurisée : des groupes électrogènes ont pris le relais pour mettre en sécurité les produits chimiques qui doivent conserver une température constante.
L’usine Hexcel qui fabrique notamment les ailes de l’Airbus A350 venait de redémarrer après quatre mois de chômage technique ; et ce, suite à la hausse du coût de l’énergie.