C’est une initiative du ministère de l’Intérieur : pendant huit jours, est organisée une opération d’abandon simplifié d’armes à l’État, pilotée par le Service central des armes et explosifs (SCAE).
On estime en effet qu’au moins 2 millions de Français détiendraient sans titre des armes, principalement de chasse ou issues des Première et Seconde Guerres mondiales.
La plupart de ces armes détenues illégalement sur le territoire national ont été acquises par héritage, le plus souvent sans connaître le cadre légal de détention de ces armes.
Par cette opération, l’État propose de la sorte aux détenteurs de bonne foi la possibilité de s’en dessaisir simplement ou de les conserver légalement.
C’est dans ce cadre que les policiers du commissariat de Vienne ont connu lundi 28 novembre une grosse surprise.
Selon Le Dauphiné Libéré, une femme âgée s’est présentée au commissariat aux alentours de 16 h, pour déposer… un obus qu’elle détenait de son père !
Ce dernier avait été résistant durant la Seconde Guerre mondiale.
La munition, tout de même longue de 16 centimètres, ne présentait plus d’amorce et ne manifestait guère de danger.
Le service de déminage de Lyon a tout-de-même été appelé sur place par précaution…