Son nom avait à nouveau fait l’actualité suite à l’enquête ouverte le 15 novembre dernier par le parquet de Vienne pour avoit été menacée de mort et de viol après avoir critiqué l’islam sur les réseaux sociaux. Mila, la Nord-Iséroise de 17 ans a été exclue du lycée militaire où elle avait trouvé refuge. Son père dénonce “la lâcheté des institutions”.
Mila, jeune fille menacée de mort après une vidéo où elle critiquait l’islam, a été exclue du lycée militaire où elle était scolarisée, après avoir révélé sur les réseaux sociaux le nom et l’emplacement de cet établissement, a annoncé son avocat Richard Malka.
La jeune Nord-Iséroise de 17 ans protégée 24/24 h par la police avait été déscolarisée une première fois de son lycée à Villefontaine, au début de l’année 2020. Affirmant dans une vidéo diffusée sur le réseau social Instagram qu’elle déteste les religions dont l’Islam, elle avait, dans les heures et les jours qui ont suivi, reçu de nombreuses menaces de mort et de viol et dû être déscolarisée.
Seulement, la semaine dernière, Mila a mentionné le nom et donc l’emplacement de ce lycée dans un « live » avec des amis sur les réseaux sociaux.
L’internat, dirigé par un colonel de l’armée, où était scolarisée l’adolescente a évoqué une menace potentielle à sa sécurité pour justifier l’exclusion de la jeune femme.
Mila se retrouve donc de nouveau sans lycée. Elle fera cours à la maison en suivant les enseignements du CNED pour le reste de l’année scolaire.
Dans un courrier intitulé “Lettre à ces lâches”, son père dénonce “l’hypocrisie” des institutions, estimant que “l’armée s’est débarrassée de sa fille au premier prétexte trouvé”. Il accuse “l’internat militaire où elle était accueillie de lui avoir imposé une conduite impossible.”
Suite à l’enquête diligentée par le parquet de Vienne, les auteurs d’une quarantaine de messages haineux à l’encontre de la jeune-fille sont en cours d’identification.