Le quartier du Grand-Estressin à Vienne a été la semaine dernière le cadre d’un vaste coup de filet anti-drogue. Au bilan, cinq personnes ont été mises en examen et placées en détention provisoire. Cannabis, cocaïne, ecstasy, leur trafic leur rapportait jusqu’à 3 000 euros par jour.
Ce fut une vaste opération anti-drogue comme il n’y en avait pas eu depuis longtemps à Vienne. Les auteurs vendaient leur marchandise dans le quartier sensible du Grand Estressin.
Le coup de filet a eu lieu il y a tout juste une semaine, le 5 octobre dernier, apprend-on ce lundi 12 octobre dans un communiqué de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de l’Isère.
Une trentaine de policiers du commissariat de Vienne ont été mobilisés. Ils ont reçu le soutien d’une colonne d’assaut de la Compagnie départementale d’intervention de l’Isère, d’une colonne d’assaut de la BAC de Lyon et de deux équipes de la brigade cynophile spécialisées en recherche de stupéfiants.
Ils avaient été les instigateurs des troubles du mois d’août
Dans le collimateur des policiers, six individus repérés comme étant « très actifs au niveau du trafic de stupéfiants » mais aussi, souvenez-vous, comme étant les « instigateurs » des troubles du mois d’août dernier.
Le quartier avait alors connu un épisode de violences « portant atteinte à la tranquillité publique et à la sécurité des habitants » indique la police.
Les perquisitions menées ont permis aux policiers de saisir près de 800 grammes de cannabis, 3 500 euros en liquide, mais aussi des armes et des munitions !
Le trafic mis au jour était plutôt lucratif. Selon des estimations, il générait entre 1 000 et 3 000 euros par jour. La drogue vendue, cannabis, cocaïne ou encore ecstasy venait de la banlieue lyonnaise.
En parallèle du coup de filet du 5 octobre, « trois autres mis en cause étaient extraits de la prison de Saint-Quentin-Fallavier et placés en garde à vue » apprend-on également dans le communiqué de la police.
Les neuf suspects ont été auditionnés et au final, cinq d’entre eux ont été mis en examen et placés en détention provisoire.
Photo : le butin, Police nationale