Les 80 km/h sur les routes départementales seront, c’est sûr désormais, appliqués dès le 1er juillet prochain. Le Gouvernement met en avant pour expliquer cette mesure très impopulaire auprès de 65 % des Français, la plus forte mortalité constatée sur les routes départementales.
Qu’en est-il réellement ? Pour nourrir le débat, voici une étude portant sur la mortalité sur les voies hors agglomération et hors réseau autoroutier pendant dix ans : de 2006 à 2015, concernant le département de l’Isère.
Sachez d’abord que l’on a constaté 380 tués pendant cette période sur les voies sans séparateur médian.
Vingt routes, celles en rouge sur la carte ci-dessus, représentant moins de 21 % du kilométrage ont été à l’origine de 53 % des tués.
Source : Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR)