Alors que la fronde continue de monter contre les 80 km/h sur les routes départementales, un nouveau front est en train d’être expérimenté dans le Drôme : les radars autonomes où 250 km de routes départementales sont concernés. Il s’agit des trajets dont la Nationale 7, jugés les plus dangereux par les pouvoirs publics.
L’innovation en la matière ? Il s’agit de la version nomade des radars fixes. Ces machines à flasher les contrevenants peuvent être déplacées comme les radars de chantier : un panneau alerte bien leur présence au bord de la route, sur un secteur, mais leur localisation exacte est changeante. Ils n’arrêtent pas de bouger. Ils sont donc beaucoup plus difficiles à localiser et flashent dès facto beaucoup plus.
Qui plus est, il s’agit de radars nouvelle génération : ils contrôlent la vitesse dans les deux sens de circulation et peuvent même contrôler jusqu’à quatre voies ! Sachant qu’ils sont mobiles, ils disposent d’une autonomie de batterie d’une semaine.
Les axes concernés par ces nouveaux radars autonomes qui quadrillent le département de la Drôme, comme la Nationale 7, donc, du nord au sud, et encore la Départementale 532, d’ouest en est, ont donc été retenus au niveau national, sur la base de l’accidentologie et après avis des gestionnaires de voiries et des forces de l’ordre.
Verra-t-on ces nouveaux radars une fois testés, arriver en Isère et dans le Rhône. L’expérience nous suggère que ce n’est pas exclu du tout…