Et si face à Vienne qui aura après travaux la possibilité d’accueillir en même temps trois gros bateaux de croisière, Saint-Colombe sur la rive droite devenait de son côté une halte d’accueil pour les bateaux de plaisance ? Certes beaucoup plus petits, mais une présence qui donnerait à la commune l’aspect d’un petit port de plaisance.
C’est ainsi qu’il faut voir la délibération qui a été votée lors du dernier conseil municipal de Sainte-Colombe.
Les élus colombins ont ainsi voté une somme de 3 500 euros pour donner mandat à l’association « Promofluvia » qui s’est donné pour tâche de développer le transport fluvial, de réparer le ponton de près de 25 mètres de long, censé accueillir les bateaux de plaisance qui sont nombreux à circuler sur le Rhône, mais… ne s’y arrêtent jamais. Ou alors très rarement. »
L’explication de ce paradoxe est donnée par Marc Deleigue, le maire de Sainte-Colombe.
Un ponton classé « dangereux » !
« Ce ponton a été construit il y a une quinzaine d’année par la commune, mais n’est jamais utilisé par les plaisanciers ! En effet sur les documents dont disposent ces plaisanciers pour naviguer sur le Rhône, notre halte fluviale est classée comme… dangereuse ! », regrette-t-il.
Elle a en effet été dès l’origine mal conçue : sa jupe métallique abîme les coques des petits bateaux de plaisance lorsqu’ils sont amarrés et lorsqu’il y a du clapot sur l’eau, lors du passage de péniches ou de bateaux de croisière. Aucun plaisancier ne veut donc prendre ce type de risque…
Promofluvia a donc désormais mandat dans le cadre d’une mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage, d’indiquer à la commune quels travaux vont être nécessaires pour permettre à nouveau aux plaisanciers d’accoster en tout sérénité.
Après la péniche-hôtel, une péniche-restaurant ?
» Nous entendons lui demander aussi de nous indiquer ce qu’il nous faudra mettre en œuvre pour engager les plaisanciers à s’arrêter à Ste-Colombe, en termes d’affichage, visible du Rhône, voire encore des services qui seraient susceptibles d’être proposés ; bref que l’on nous indique des pistes pour pouvoir gérer au mieux ce ponton et développer la plaisance », décrit Marc Deleigue.
L’arrivée récente à proximité de ce ponton d’une péniche-hôtel de cinq chambres (voir ci-dessous) lui a donné une autre idée.
Et le premier magistrat de Sainte-Colombe d’ajouter en effet : « Et pourquoi pas, puisque nous avons un ponton pour ce faire, ne pas également accueillir une péniche-restaurant à hauteur de la Verrière des Cordeliers ? »
L’appel est en tout cas lancé…