Le monde de l’économie est en deuil : François Turcas, l’ancien président du Rhône et d’Auvergne-Rhône-Alpes de la CPME (Confédération des Petites et Moyennes Entreprises) vient de décéder à l’âge de 76 ans.
Par sa truculence, sa clairvoyance, son verbe fort était adoré, ce n’est pas trop dire de ses troupes, ces milliers de « petits patrons » dans le Rhône et la région Auvergne-Rhône-Alpes qu’il avait su fédérer.
Depuis l’annonce de sa disparition à 76 ans, toute la classe politique, tout l’écosystème économique lui rend hommage.
Issu de l’école royale militaire de Sorèze, dans le Tarn, champion de France de judo junior en 1963, François Turcas a d’abord professionnellement évolué au sein du loueur de véhicules lyonnais Maggore.
Il a ensuite rejoint la société Sodap, spécialisée dans les adjuvants de béton, rachetée par le groupe Lafarge. Grand voyageur, il avait développé l’entreprise jusqu’en Iran, en Arabie Saoudite ou au Maroc.
Après la vente de la société à l’industriel Lafarge, il avait acheté, avec des associés, l’entreprise Labaronne-Citaf , basée à Pont-Evêque, qui conçoit et fabrique des citernes souples dans le monde entier, à son tour revendue en 2018.
Disparu, François Turcas laisse un édifice solidement construit.
Trente ans après, le bilan est impressionnant : les CPME Rhône et Auvergne-Rhône-Alpes comptent à ce jour 72 permanents dont 40 au siège à Lyon-Vaise, des antennes dans chacun des douze départements de la région, 3 500 adhérents dans le Rhône et 12 000 en Auvergne Rhône-Alpes,
Avant de transmettre les rênes du syndicat patronal à son fidèle lieutenant qui a pris sa succession dans le Rhône, Franck Morize, François Turcas avait lancé: “ Ma plus grande satisfaction avant de partir est d’avoir contribué à faire de la CPME la premier syndicat patronal français ! ”
Pour la CPME : « une profonde tristesse »
« C’est avec une profonde tristesse que les équipes de la CPME ont appris ce jour le décès de François Turcas, à l’âge de 76 ans. Il a présidé notre organisation pendant 30 ans sur le territoire.
Cette nouvelle est un choc pour sa famille, ses amis, et pour tout l’écosystème économique régional.
François était une personnalité hors norme, de par son énergie, sa détermination, et son engagement sans faille pour la cause patronale.
Homme de parole, passionné, généreux et chaleureux, François Turcas laisse derrière lui un héritage exceptionnel et une empreinte indélébile dans nos cœurs.
Toutes nos pensées vont vers sa femme Hilda et ses enfants Franck et Karine. »
(Communiqué)